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satyricon

Initialement prévu pour octobre 2017, le concert a été annulé et reporté à cette date car La Maroquinerie avait des soucis techniques, et tant mieux à vrai dire car je ne concevais pas une seconde un concert digne de Satyricon dans une salle pareille et que La Machine (où ils sont passés il y a deux ans) est LA salle royale lorsqu’il faut accueillir des shows grandioses, comme ceux de Satyricon.

 

Suicidal Angels

Ce n’est pas la première partie de Satyricon la mieux adaptée au style puisque Black et Thrash sont deux mondes différents, bien que beaucoup d’entre nous ce soir écoutent les deux styles. Suicidal Angels n’est pas non plus le meilleur groupe thrash à mon goût. Même avec seize ans de carrière et six albums, les grecs restent loin derrière des groupes comme Angelus Apatrida, Evil Invaders, Annihilator, Slayer, Testament, Death Angel, Vektor, Tankard, etc.(La liste est longue). Pour les avoir vus déjà deux fois en tournée, je n’ai pas été emballée par leur Thrash à la Slayer (mais en moins bien) bien que direct et efficace, qui sonne plutôt bien mais ne se grave pas dans les mémoires comme ceux cités précédemment. Et ce n’est pas non plus ce soir-là que je vais changer d’avis à propos de Suicidal Angels, qui ont bien fait leur boulot mais dont le concert manquait d’âme et de ce petit quelque chose qui vous accroche. Donc cela fait que je n’en garde ni bon ni mauvais souvenir. Le charisme du groupe et la communication ne sont toujours pas présents, à mon goût, ce qui se traduit aussi par une ambiance globale assez morte et froide au sein du public qui regarde passivement le concert.

 

Satyricon

La scène se prépare à accueillir les coups de mitraillette de Frost et le public à accueillir ses bien-aimés Frost et Satyre (le reste n’était que des musiciens de session qui font très bien leur boulot mais malheureusement ne sont pas les stars de la soirée). Derrière moi, un couple des plus atypiques à un concert, la femme (qui écoute tout sauf du Metal vraisemblablement) qui a offert la place à son homme pour son anniversaire et qui l’accompagne. Il la rassure en commentant l’attitude des métalleux, comme quoi ce sont des gentils, ils se tapent pas sur la gueule et sont souriants et heureux de voir leurs groupes préférés (en tout cas elle n’a pas apprécié Suicidal Angels). J’ai beaucoup ri du discours introductif au Metal que faisait l’homme (il s’avère qu’elle a mieux apprécié Satyricon que Suicidal Angels).

 

Ma grande crainte de ce concert était qu’il y ait beaucoup trop de morceaux de leur nouvel et dernier album Deep calleth upon Deep qui n’est franchement pas bon (http://www.soilchronicles.fr/chroniques/satyricon-deepcallethupondeep). Ça n’a pas loupé, le show a débuté avec « Midnight Serpent ». Heureusement que les autres titres de ce même album qui ont été interprétés ce soir sont les meilleurs (sauf « Ghost of Rome ») : « Deep Calleth Upon Deep », « To your Brethren in the Dark » et « K.I.N.G » qui clôtura le concert (bizarrement).

Le reste de la setlist a été tout simplement interprété à la perfection et bien évidemment sur les tubes de Satyricon, le public fait office de chœur, particulièrement impressionnants sur « Now, Diabolical » et « Mother North ».

Le spectacle, comme d’habitude, est digne du terme « show », orchestré par le charisme inégalé de Satyr, on ne regarde que lui et parfois les cheveux de Frost qui headbang en jouant (qui me rappelle le batteur fou des Muppet Show [NdC : Animal]). Il s’est même avancé vers le public tel un possédé à la fin du concert en tapant trois coups de sa jambe droite d’une telle assurance et possession que le public se mit dans tous ses états émotionnels. Après ces deux précieuses minutes, Frost rejoint son trône pour enchainer sur « The Pentagram burns », « Fuel for the hattred » pour clore le concert avec « K.I.N.G ».

Il y a eu quelques changements dans l’ordre de la setlist, semble-t-il, sous l’ordre de Satyr, ce qui a perturbé un peu les musiciens, c’était marrant !

Encore un excellent concert de Satyricon (sauf pour la lumière : on ne percevait quasiment que des silhouettes), une valeur sure qui ne déçoit jamais en live (mais sur album, ça arrive). Un grand merci à Garmonbozia pour l’accréditation et aux groupes pour cette belle soirée.

 

Setlist Satyricon:

Midnight Serpent
Our World, It Rumbles Tonight
Black Crow on a Tombstone
Deep Calleth Upon Deep
Die by My Hand
Nocturnal Flare
Repined Bastard Nation
Blood Cracks Open the Ground
Now, Diabolical
To Your Brethren in the Dark
Dissonant
Walk the Path of Sorrow
Transcendental Requiem of Slaves
Mother North

Encore:
The Pentagram Burns
Fuel for Hatred
K.I.N.G.

 

Galerie photos :

 

 

 

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