Photos + report : Metalfreak

Pretty Maids 45 (Copier)
Près de 400 personnes se sont déplacées pour assister à cette affiche de pur heavy metal avec deux grosses pointures du genre.
Pretty Maids et Pink Cream 69 nous ont donné une leçon tant de heavy metal que de bonne humeur du début à la fin de la soirée…

Avec 30 années d’existence et douze albums au compteur, Pink Cream 69 nous a offert un show fabuleux pendant plus d’une heure, puisant quelques titres du dernier en date « Headstrong » avec d’entrée le titre d’ouverture « We bow to none », puis plus loin « Path of destiny », « Man of sorrow », « Walls come down » et « Bloodsucker ».
Pour le reste, le groupe s’est appuyé surtout sur des titres qui datent de plus de 18 ans, le plus récent étant « Lost in illusions » de l’album « Sonic dynamite » (2000) : un titre tiré de « Pink Cream 69 » (1989), trois de « One size fits all » (1991), un de « Games people play » (1993), deux de « Break the silence » (1998) et donc un de « Sonic dynamite« , le groupe zappant totalement les albums « Change » (1995), « Food for thought » (1997), « Endangered » (2001), « Thunderdome » (2004), « In10city«  » (2007) ou « Ceremonial » (2013) .

Pink Cream 69 26 (Copier)
Toujours est-il que le groupe, toujours emmené par son fantastique vocaliste David Readman a fait un show formidable, bourré de bonne humeur, avec quelques interactions sympathiques avec un public conquis.
Avec leur hard rock / heavy metal mélodique et racé, des guitaristes (Alfred Koffler et Uwe Reitenauer) au top qui se renvoyaient la balle dès que faire se peut, un bassiste Dennis Ward omniprésent ( limite sosie de notre Chris Besse préféré), le plaisir était palpable tant sur scène que dans le public.
C’est avec un grand sens du show et un professionnalisme sans faille que le groupe a effectué son set et est sorti sous des tonnerres d’applaudissement d’une Ilyade remplie quasiment à ras bord.
Et ce n’était que mérité.

Pink Cream 69 18 (Copier)

Setlist :

We Bow to None
Welcome the Night
Keep Your Eye on the Twisted
Path of Destiny
Talk to the Moon
Lost In Illusions
Man of Sorrow
Walls Come Down
Livin’ My Life for You
Bloodsucker
Do You Like It Like That
Break the Silence
Shame

Pretty Maids 29 (Copier)

Clairement, j’étais venu pour eux.
Pretty Maids dans une salle de concert, c’était un rêve depuis qu’ils nous ont collé des bourrasques comme « Red hot and heavy » et « Future World« .
J’avoue que, si « Jump the gun » m’avait encore bien plu, ce n’est qu’à partir de « Pandemonium » (2010) que je me suis remis à vraiment les adorer.
Non que je les trouvais mauvais, loin de là, mais je ne retrouvais pas les Pretty Maids qui m’enchantait lors des écoutes de titres comme « Battle of pride », « Night danger », « Cold killer », « Loud and proud », « Needles in the dark » ou « Shelly the maid ».
Bon an mal an, je me les réécoutais de temps en temps, non sans déplaisir, mais pas avec un acharnement exponentiel non plus… et j’avoue que « Stripped » avec son caniche sur la pochette ou « Carpe diem » restent encore des albums que j’ai du mal à écouter en entier. Chacun ses goûts !
Mais il a fallu, en 2017, que je les vois au Hellfest… Et l’histoire d’amour recommençait aussi sec.
C’est donc non sans une excitation certaine que je les attendais monter sur scène.
Et ils n’ont pas déçu !
Quel set !

Pretty Maids 39 (Copier)

Si le groupe n’a aucun titre de la période allant de « Jump the gun » (1990) à « Wake up to the real world » inclus (2006) hormis la reprise de John Sykes « Please don’t leave me » originellement enregistrée sur « Sin-decade » (1992) et reprise en version acoustique sur « Stripped« , Pretty Maids a su faire plaisir à tous leurs fans en balançant huit titres issus des trois derniers albums avec les excellents « Pandemonium », « I.N.V.U. » sur lequel s’est greffé une reprise de « Another brick in the wall » des Pink Floyd réadapté à la sauce Danoise et neufs anciens morceaux, dont pas moins de six tirés de « Future World », avec notamment les fabuleux « We came to rock », la magnifique ballade « Eye of the storm », un « Yellow rain » avec une partie calme rallongée avant d’exploser d’un coup d’un seul,  et surtout des « Future world » et « Love games » en rappel.
Et les plus nostalgiques auront eu droit, juste avant le rappel, les explosifs « Red, hot and heavy » et « Back to back » issu du premier album.
Pretty Maids a fait un set carré, sans faille, d’une précision redoutable, avec une paire Ronnie Atkins (chant) / Ken Hammer (guitares), derniers membres originels de la formation, qui a su, à l’instar des autres membres, se donner généreusement sans compter.

Pretty Maids 40 (Copier)

 

Setlist :

Mother of All Lies
Kingmaker
We Came to Rock
I See Ghosts
Face the World
Yellow Rain
Rodeo
Eye of the Storm
Pandemonium
Another Brick in the Wall (reprise Pink Floyd) / I.N.V.U.
Bull’s Eye
Please Don’t Leave Me (reprise John Sykes)
Little Drops of Heaven
Red, Hot and Heavy
Back to Back

Rappel :
Future World
Love Games

Pretty Maids 52 (Copier)

On ne saura trop remercier Metallian Productions et RPO pour une soirée une nouvelle fois en tous points réussie.

Et pour une galerie complète, c’est par là

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