Mindwars

Le 18 mai 2016 posté par Metalfreak

Interviewer : Metalfreak

Interviewé : Mike Alvord (Guitares, Chant)

Traducteur : Willhelm von Graffenberg

 

(NdMetalfreak) Ce qui est remarquable chez certains artistes, c’est la disponibilité et la gentillesse dont ils peuvent faire preuve.

Lorsque les interviews sont faites par mail, il arrive que les artistes répondent par des phrases courtes et sans trop de vie, se contentant de l’essentiel, à la va-vite.

Avec Mike Alvord, guitariste / chanteur de Mindwars, il en a été tout autrement, il a pris le temps de répondre point par point à chacune des questions, et on mesure, au fur et à mesure de la mise en ligne, du temps qu’il a passé pour l’exercice.

Rien que pour ça, et pour la qualité de son thrash old school, on ne peut que l’en remercier.

Tout y passe, Holy Terror, Mindwars, les albums, les projets…

Franchement, des artistes qui jouent le jeu comme il l’a fait, j’en redemande…

 


Salut Mike, merci de nous accorder un peu de ton temps : tu as démarré ta carrière en fondant Holy Terror en 1986 avec Kurt Kilfelt, Floyd Flanary, Jack Schwartz et le regretté Keith Deen (RIP). Le thrash metal débutait seulement quand Holy Terror a été formé : de quels groupes vous influenciez-vous à l’époque ?


Déjà, merci à toi et vos lecteurs de conserver intact l’esprit du metal et de soutenir Mindwars !

Holy Terror était en fait l’idée de Kurt. Quand il est venu à Los Angeles au début des 80’s, je pense qu’il savait ce qu’il voulait, mais avait besoin de trouver l’alchimie pour ce faire.

Il a d’abord rejoint les rangs d’Agent Steel, mais il en est parti assez rapidement pour fonder Holy Terror. A l’époque, Jack venait juste de quitter Dark Angel et ils ont commencé à plancher ensemble. Peu après, Kurt a recruté Floyd. Il a aussi tenté d’enrôler Juan Garcia d’Agent Steel, mais celui-ci a préféré rester avec ses comparses. Jack et moi étions amis d’enfance et il m’a recommandé auprès de Kurt. J’étais plus jeune de quelques années et moins expérimenté qu’eux, mais j’ai fait plus que l’affaire grâce à mon enthousiasme et mes centres d’intérêt musicaux. Et le groupe fut au complet. On a découvert Keith par une petite annonce locale dans un journal. Après notre démo, ça ne collait plus trop avec Jack et nous avons décidé de lui trouver un remplaçant. Nous avons testé pas mal de batteurs, mais Kurt appréciait surtout Joe Mitchell. Joe n’avait pas d’expérience dans le Speed/Thrash, mais il avait bien d’autres talents. Merci de notifier le passage de Keith, c’est une terrible perte pour nous, mais aussi pour sa femme et ses filles. Keith était un original, qui n’avait pas davantage d’expérience dans le Thrash, mais je pense que c’est ça qui lui a donné son inimitable unicité. C’était la symbiose entre nous cinq.
Avant de rejoindre Holy Terror, je jouais dans un groupe local, Black Widow. On n’était qu’une bande de gosses. L’autre guitariste était davantage dans le Punk, moi plutôt vers la NWOBHM et d’autres groupes plus heavy, alors que les autres membres kiffaient Def Leppard. Quand Jack m’a parlé d’Holy Terror, ça m’a beaucoup intéressé. Comme mentionné ci-dessus, j’étais plus jeune que les autres membres mais mes influences étaient similaires : Led Zeppelin, Black Sabbath, Deep Purple, Iron Maiden, Judas Priest, AC/DC, etc.

« Terror and submission » sort en 1987, suivi l’année suivante de « Mind wars » : pourquoi Holy Terror a-t-il splitté en 1989 ?
La fin d’Holy Terror est liée à l’infortune. J’ai dû gérer mes problèmes de drogue et mes mauvaises décisions. En fait, le pendant musical était de bon augure. Quand « Mind Wars » est paru, il a reçu de bons retours et nous a permis de faire une fantastique tournée européenne avec Exodus et Nuclear Assault. C’est là que ça a commencé à déconner. De mauvaises décisions de management nous ont fait virer de la tournée en plein milieu de celle-ci.

Si c’était à refaire, qu’aurais-tu changé pour que le groupe ne splitte pas ?
En raison des circonstances, je devais quitter le groupe. On était en train de s’autodétruire. Je pense vraiment que nous avions ce truc spécial, mais nous étions en train de nous fourvoyer. Je ne pense pas que ça aurait pu se passer différemment. Il y avait trop d’affects personnels et, une fois parti, Kurt, Floyd et Joe se sont exilé vers Seattle. Sans Keith, je savais que le groupe ne survivrait pas. Il y a des choses qu’on ne peut contrôler.


Quel a été ton rôle dans l’album « hommage » à Keith Deen « Guardians of the Netherworld » en 2015 ?
Kurt et moi avons perdu tout contact à la moitié des années 2000. On s’envoyait des mails de temps à autres, mais on n’a jamais vraiment repris contact. Il voulait reformer Holy Terror mais personne n’arrivait à prendre contact avec Keith. J’ai eu des nouvelles de lui aux alentours de 2006, pareil pour Kurt, mais rien ne s’est concrétisé. Kurt a donc reformé Holy Terror avec Joe comme seuls membres originels. Ils ont fait un concert à Seattle, mais c’est tout. Kurt a aussi fait paraitre « El Revengo » à cette époque et j’ai de mon coté rassemblé des vidéo de notre tournée US 1988. Pour l’album hommage à Keith, Ted de Crypt Records nous a contacté Kurt et moi et nous étions tous d’accord avec cette idée. Ted et toute son équipe à Crypt ont été exceptionnels. Tous les membres survivants ont écrit une dédicace à Keith, ainsi que d’autres personnes. Alan Averill de Primordial a écrit un truc super sympa sur Keith également. Je crois que j’ai aussi envoyé quelques photos pour ce disque…

Pour en finir avec Holy Terror, pourquoi n’as-tu pas fait partie de sa (courte) reformation en 2005 ?
Je crois l’avoir mentionné ci-avant : la version courte étant que je ne leur ai jamais vraiment demandé. Toutefois, je suis certain que Kurt savait que je n’étais pas plus intéressé que ça, vu qu’ils [Joe et lui] ont reformé le groupe à Seattle et que je vis à Los Angeles. Je crois que c’est également pour les mêmes raisons que Floyd et Keith ne les ont pas rejoints. Keith vivait à Las Vegas à l’époque et Floyd dans le Colorado. On aurait tous eu à déménager pour Seattle et ce n’était pas près d’arriver.



On te voit réapparaître en 2013 avec la formation de Mindwars, qu’as-tu fait tout ce temps ?
En effet, je me suis un peu exilé du monde de la musique pendant presque 25 ans. Après avoir quitté Holy Terror, j’ai joué dans quelques groupes de L.A. mais rien de sérieux. Je bossais comme mécano et n’étais pas du tout sur de ce que je voulais faire dans la vie. Alors, je suis retourné faire des études. J’ai eu quelques diplômes et recommencé ma vie en dehors de la musique. J’aime Holy Terror et ce que nous en faisions, mais la manière dont ça s’est arrêté et tout ce qui y était attenant a fait que j’avais besoin de passer à autre chose. J’ai arrêté de jouer de la guitare pendant 10 ans, mais j’avais toujours des riffs qui me trottaient en tête. J’ai un peu zoné durant des années, mais vers 2010, je me suis remis à beaucoup jouer.


Pourquoi avoir choisi un bassiste (Danny Pizzi) et un batteur (Roby Vitari) en Italie ?

Histoire intéressante que celle-ci : J’ai rencontré Roby en 1989 quand Holy Terror tournait avec Exodus et Nuclear Assault. On jouait à Milan et c’est là-bas que Roby et moi nous sommes rencontrés. La famille de ma mère vient du même coin de l’Italie que Roby, nous sommes calabrais. La Calabre est une petite zone dans la pointe de la « botte » italienne. Lui et moi avons repris contact via Facebook vers la fin 2013.

J’avais des tas de chansons de la fin des 80’s en réserve et j’avais commencé à en écrire de nouvelles. Je lui ai envoyé quelques mp3 et il a joué la batterie dessus. J’ai adoré ce que j’entendais et nous avons décidé de commencer à jouer ensemble en temps que groupe. Oui, je sais, pas évident de créer un groupe quand les membres sont de pays éloignés, mais le Thrash des années 80, ça nous manquait. Mindwars s’est donc formé facilement.

Début 2014, nous avions déjà 8 ou 9 chansons prêtes à être enregistrées. Le problème était que nous n’avions ni bassiste ni chanteur. Roby connaissait Danny “Z” Pizzi et lui a demandé si ça l’intéresserait de jouer la basse pour nous. C’est un incroyable guitariste mais qui touche sa bille en basse également. Le fait d’avoir Roby et Danny dans la même ville facilitait les choses. Le choix de la voix a été plus difficile : dans ma tête, personne ne pouvait remplacer Keith Deen. Je chantais quelques backing vocals dans Holy Terror, mais jamais je n’ai été chanteur principal. A cause de notre situation d’éloignement, on a décidé que ce serait moi qui tenterais le coup. Je ne suis pas franchement convaincu par ce que j’ai produit mais il semble que ça colle bien dans le groupe. Je pense que mon principal souci est que je n’arrive pas à me figurer comme un chanteur. Comme je ne l’ai jamais été, je ne réfléchis pas aux mélodies de la manière dont le ferait un « vrai » chanteur. Cependant, le fait d’avoir la section rythmique en Italie et moi à Los Angeles semble bien fonctionner pour le moment. Je n’imagine pas ajouter une nouvelle pièce au puzzle à l’heure actuelle.

 

« Mind wars » est le titre du deuxième album d’Holy Terror. Musicalement, Mindwars [le groupe] se rapproche de ton ancien groupe : penses-tu avoir repris les choses avec « The Enemy within » là où elles se sont arrêtées avec l’album « Mind wars » ?

J’ai toujours eu cette sensation qu’Holy Terror a fini trop tôt et il me restait beaucoup de matériel sur lequel je travaillais à l’époque où le groupe a splitté. Je suis également un gros fan du Metal des années 80 et de Thrash. Je ne tente pas de dire que Mindwars est une extension d’Holy Terror. Pour moi, Holy Terror était quelque chose de très spécial et la totalité du groupe était plus important que chacun isolément. Pourtant, c’est assez logique de retrouver du similaire dans mon style et influences et celui d’Holy Terror. Je n’ai pas l’intention d’affirmer que nous faisons du Holy Terror, mais éventuellement que nous sommes cousins éloignés. Une branche dans le grand arbre généalogique du Metal. Nous avons été très contents de « The Enemy within », c’était un premier opus plutôt réussi pour trois mecs qui n’avaient jamais joué ensemble au même endroit.


« Sworn to Secrecy » était la suite logique de « The Enemy within« . Nous voulions quelque chose de plus heavy et rapide, et je crois que nous avons réussi ce pari. J’ai toujours aimé les musiques rapides et pas seulement dans le Metal. J’aime le punk, le jazz, la musique classique, les big bands… tant que ça speede, je kiffe. Quant à la continuité entre Holy Terror et Mindwars, je pense qu’il y en a une : les riffs de « The Enemy within » auraient surement figuré sur un troisième album d’Holy Terror. Ça aurait sonné différemment, surtout au niveau vocal, mais j’aurais amené ces riffs en répète si Holy Terror s’était lancé dans un troisième album. En ce sens, on peut dire qu’il y a une connexion.

Comment ont réagi les anciens fans d’Holy Terror avec Mindwars ?
Pour beaucoup la réaction a été très positive. Je suis très reconnaissant envers cette période avec Holy Terror et tout le soutien durant des années. Mais beaucoup soutiennent Mindwars également. Certaines critiques reçues concernaient ma voix, c’est tout à fait compréhensible. Malgré tout, j’essaye d’expliquer aux gens que nous ne sommes pas Holy Terror ni n’essayons pas d’être Holy Terror. Oui, la musique et les racines sont similaires, mais je n’essaye pas de surfer sur la notoriété d’Holy Terror et je suis trèèèès loin d’égaler Keith Deen quant aux parties vocales. On essaye juste de remettre à jour le son des 80’s en lui ajoutant un petit plus. Je suis très reconnaissant envers les gens qui laissent une chance à notre musique.


Comment et pourquoi as-tu signé chez Punishment 18 Records ?
Roby nous a mis en contact avec Corrado et Punishment 18. Il nous ont été d’un très grand soutien, et tant qu’ils nous supportent, on va continuer à faire péter le son.


Quels ont été les retours à propos de « The Enemy within », étaient-ils conformes à tes attentes ?
Beaucoup des commentaires ont été positifs. Je n’avais aucune attente précise donc, positifs ou négatifs, des retours étaient forcément quelque chose de positif.

 

Quand as-tu commencé à composer pour « The Enemy within »? Même question concernant « Sworn to secrecy ».
Beaucoup de choses avaient déjà été composes entre le milieu et la fin des 80’s. Je n’avais aucune chanson entière mais une grande part des riffs et des structures était déjà en place avant même que je reprenne contact avec Roby. Roby et moi avons planché sur les structures des chansons fin 2013 – début 2014, jusqu’à ce que nous en soyons satisfaits. Puis j’ai écrit les paroles en février/mars 2014.
Pour « Sworn to Secrecy« , quelques riffs avaient été écrits il y a des années de ça, mais pour la plupart, j’ai écrit les chansons fin 2014 – début 2015. Les paroles datent de la même période. Roby et moi avons ajusté les structures des chansons à ce même moment. J’ai un peu déconné avec les Drop D [accordage en Ré] sur cet album.

 

Je trouve les compos de « Sworn to Secrecy » beaucoup plus directes que celles du premier album, et surtout qu’Holy Terror, tout en gardant l’essence de ton premier groupe. Voulais-tu axer les morceaux plus sur l’efficacité que par le passé ?
Totalement d’accord : « The Enemy within » est davantage un patchwork dans l’écriture. J’avais des tas de riffs que j’essayais de faire coller ensemble. Alors qu’avec Sworn to Secrecy, j’ai plus ou moins écrit les chansons de A à Z. J’avais les structures de base auxquelles j’ajoutais les différentes parties pour compléter chaque morceau. J’ai essayé de mêler chansons rapides et mid tempo, mais je voulais surtout cet album comme un truc qui speede.


 

Qu’écoutes-tu actuellement ?
J’écoute des tas de trucs. Une grande partie du Metal des 70’s et 80’s se trouve dans ma playlist. Tu sais, les vieux Black Sabbath, Motörhead, Rainbow, Iron Maiden, Judas Priest, etc…

Niveau punk, j’écoute aussi FEAR, Subhumans, GBH, etc…

Ces derniers temps, j’écoute pas mal de musique par des big bands, des trucs comme Duke Ellington et Glenn Miller.

J’écoute aussi du Rob Zombie, John 5, Mastodon, Meshuggah, Foo Fighters, Kaki King, Guthrie Govan, Ola Englund, et un tas d’autres genres.

Tu as connu les enregistrements dans les années 80 avec Holy Terror et ceux des années 2010 avec Mindwars : quelles différences as-tu trouvé entre ces deux époques et ces deux façons de travailler ?
Les choses ont beaucoup changé mais certaines approches restent identiques. Mindwars n’aurait jamais pu enregistrer un album intercontinental dans les 80’s.

Aujourd’hui, je peux envoyer par mail des mp3 à Roby pour qu’il mette ses parties de batterie et me les renvoie ensuite en quelques minutes de temps.

C’est plus stérile, mais plus efficace. Je connais des groupes qui vivent dans la même ville et s’envoient des fichiers par mail avant d’aller répéter en studio. C’est vachement plus efficace. Mais les groupes dans les 80’s développaient cette alchimie en repentant tout le temps ensemble.

Holy Terror répétait 4 nuits par semaine et on passait les 3 autres ensemble. Çà a fait de nous un groupe très soudé. Il y a du pour et du contre de chaque part.

Pour ce qui est de l’exposition publique, c’était plus chaud dans les 80’s : le bouche à oreille et les cassettes… Mais il faut dire qu’il y avait moins de concurrence. Maintenant, on dirait que tout le monde joue dans un groupe, a une page Facebook, une chaine Youtube, etc. C’est plus facile de faire connaitre ta musique, mais il y a bien plus de compétition.

 

Quel est ton avis à propos de ce revival du Thrash old school ? Aurais-tu pu t’exprimer aussi bien avec Mindwars dans le milieu des années 90 ?
J’aime ça. Les derniers Slayer, Exodus et Testament sont mortels. Idem avec « 13 » de Black Sabbath, on a l’impression de faire un retour dans le passé. J’aime aussi ce que font des groupes comme Night Demon.

J’aime beaucoup de musiques, que ce soit dans le prog, le death, le thrash, mais je n’aime pas trop les voix. Trouver un bon chanteur – la situation avec Mindwars en est un bon exemple – c’est chaud. Il n’y en a pas des masses des Ozzy, Dio, Halford, etc. Des Hetfield, Araya, Alan Averill et certains autres font du bon boulot. C’est une question de gouts personnels : tant que les gens font de la musique dans la veine metal, c’est tout ce qui compte !

Quels conseils donnerais-tu aux nouveaux groupes ?
S’amuser ! Je suis dans un lieu unique, j’ai un job et une vie extra-musicale, donc je peux m’amuser comme d’un hobby. Certains penseront que je ne suis pas un TRVE dans mon art parce que j’ai un job de 9 heures à 5 heures, mais c’est le problème avec le business de la musique. Au lieu de se foutre sur la tronche, on devrait se soutenir. Le fait que quelqu’un n’aime pas Mindwars ou n’aime pas un certain genre ne devrait pas être un obstacle au travail commun. Il y a un mec à L.A. qui se fait appeler Skum Love, nom qui est aussi celui de son groupe. Il bosse chez Shecter Guitars et aussi à temps partiel dans un club local. Il file toujours un coup de main aux musiciens et aux groupes. Que ce soit par des rabais chez Shecter ou de la promo de leur groupe au Skinny Lounge, il fait son maximum pour ça. Les gens devraient remettre en question leur égo de temps à autres. En d’autres termes : soyez humble et reconnaissant. Non pas que cet état d’esprit vous empêcherait de devenir un connard, mais c’est surtout la bonne chose à faire et c’est meilleur pour la santé de son esprit. Entrainez-vous, amusez-vous, jouez la musique que vous aimez, traitez les autres avec respect et rien à battre des gens qui vous critiquent. Si vous êtes jeune et encore sans responsabilité particulière, donnez tout ce que vous avez. Jouez live tant et où que faire se peut : des fois il n’y aura que vous et quelques potes, et d’autres vous aurez un public d’une taille décente. Ne compromettez pas vos croyances quelles qu’elles soient et restez intègre à la musique.

Niveau concerts, une tournée en France est-elle envisageable ?
Je sais que Roby réfléchit à une mini tournée européenne pour l’automne 2016 mais je ne sais pas si la France est prévue. Je sais qu’assurément on jouera à Milan et Londres, mais au delà de ça… Ceci étant, je l’espère bien, que nous jouerons en France !!!


Je te laisse conclure…
Merci beaucoup pour cette interview et le soutien apporté à Mindwars !

Cheers!

 

Site officiel : http://www.mindwarsofficial.com/
SoundCloud : http://soundcloud.com/mindwarsband
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Chronique « The enemy within » : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/mindwars-the-enemy-within
Chronique « Sworn to secrecy » : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/mindwars-sworntosecrecy

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