Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Enfin le nouvel album du trio de Thrash Metal italien de Violentor !
Quinze ans d’existence, quatrième album après Violentor (2011), Rot (2012) et Maniacs (2015) ajoutés d’un split (13) en 2015 avec Turbocharged, Evoked et Obscyria et toujours cette délicieuse habitude à nous sortir un son crasse et résolument old school fortement influencé par Motörhead, Venom, Bathory, Slayer. Kreator, Sodom, Destruction, Discharge ou GBH, tous de la période 1980-1985.

Autant dire que chez les Toscans, le temps s’est arrêté au milieu des années 80 : de l’attitude au look, du logo aux compositions, tout hume bon le retour trente-cinq ans en arrière et ce n’est surement pas l’écoute de ce Putrid Stench qui va nous faire changer d’un iota ce dont à quoi qu’on s’attendait !

En neuf titres pour (à peine) une demi-heure, Violentor revisite le bon vieux Thrash Metal putride, evil et à l’urgence punk que des Black Metal, The Return…, Obsessed by Cruelty, Show no Mercy, Endless Pain ou City Babies attacked by Rats nous ont enseigné à l’époque ; c’est cru, crade au possible, avec une production de “dans l’temps” et l’écoute de ces neuf petites bombes principalement rapides ne vont pas renié la sempiternelle rengaine du “c’était-mieux-avant”.

Les amoureux du headbanging porteurs de vestes à patches et de bracelets cloutés vont y aller de leurs pogos et autres secouages de cervicales sur ces riffs endiablés aux rythmiques épileptiques, le tout enlaidi par le timbre du guitariste-chanteur Dog à croiser entre Lemmy et Cronos. On notera que ce dernier et le batteur Iago forment la section rythmique du groupe Hobbs Angel of Death, preuve que les gaillards s’y connaissent en matière de méchanceté musicale !

Brutal, cru, sale… une tuerie, qu’on vous dit !

Tracklist :
1. The Escalation (4:37)
2. Butcher the Holy Swine (2:58)
3. Burning Rage (3:42)
4. Hunter of the Anorexis (3:41)
5. Pray to die (3:06)
6. Caustic Cutting (2:28)
7. Putrid Stench (3:15)
8. Scum of Society (3:05)
9. Destroy the Enemies (3:09)

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