Turia – Degen van Licht

Le 14 février 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


J - Batterie / O - Guitares / T - Chant.

Style:

Black metal atmosphérique

Date de sortie:

14 février 2020

Label:

Eisenwald

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Formation Néerlandaise fondée en 2014, Turia a déjà sorti, avant ce “Degen van Licht”, deux albums “Dor” (2015) et “Dede Kondre” (2017), et trois splits avec Vilkacis (juin 2018), Fluisteraars (“De Oord” en septembre 2018) et “Samhain celebration MMXVIII” (octobre 2018 avec sept autres groupes).

C’est le 14 février 2020 que vient ce troisième album proposant sept titres pour 46 minutes d’un black atmosphérique impeccable.
Le trio Batave commence son album très tranquillement, avec un instrumental “I” introductive tout en ambiance planante, sorte de sérénité avant une tempête annoncée qui ne demande qu’à éclater, légèrement saturée, annonciatrice d’un “Merode” qui reprend bon nombre des standards du genre.
Longue complainte de sept minutes, débutant tambour battant, avec riff trémolo, nappes de claviers et cris déchirant, sur un tempo enlevé.
Comme bien souvent dans le genre, les morceaux alternent passages intenses et parties instrumentales plus calmes. Chez Turia, c’est tout l’un ou tout l’autre : ou alors on nage en pleines vagues ambiantes avec un soin particulier apporté aux effets, ou on se prend des blasts monstrueux et des accélérations à nous envoyer sur le siège arrière.
Sur ce premier titre, les vocaux ne sont que hurlements déchirants sans lyrics, faisant office d’instrument supplémentaire et en ça, l’effet vibrant / flippant (au choix) n’en est que plus marqué !

“Met Sterven beboet” s’enchaîne de suite sur un moment d’un calme relatif : les sons sont saturés et le morceau accélère à nouveau avant la fin de la première minutes et ce, sur les mêmes bases que le titre précédent.
Encore une fois, on a droit à cette alternance de passages contrastés, sans transition, les changements de rythmes se faisant sans crier gare !
Turia joue sur les contrastes, les répétitions à l’envi, les lancinances… Et on adhère, le tout se fait dans une fluidité remarquable et appréciable.
Le titre éponyme joue plus sur les mid tempo, tout en restant d’une intensité bienvenue : le titre s’avère homogène avec des guitares bien mises en avant, une batterie omniprésente, des nappes de claviers à peine palpables et le chant légèrement en retrait avec une légère réverb’. Un break calme vient intelligemment casser la routine du morceau avant que le tempo principal reprenne ses droits.
Le bien nommé « Storm » nous ramène à un tempo plus enlevé mais se montre plus varié et dans l’ensemble reste sur le thème de l’album.
C’est un deuxième instrumental planant faisant office tant d’interlude que d’intro au dernier titre que « II » s’égrène tranquillement.
Parce qu’ensuite, ce ne seront pas moins de douze minutes d’un « Ossifrage » de bravoure qui nous tient en haleine du début à la fin !
Turia ne nous épargnera rien pendant cette montagne de riffs et de cris : le trio semble avoir voulu résumer en ce dernier titre tout le meilleur de ce qu’il a été capable de démontrer dans les titres précédent, faisant un final énorme d’un album quasi parfait !

En un peu plus de trois quarts d’heure, Turia nous signe ici un chef d’œuvre de black metal atmosphérique, ni plus, ni moins !

Tracklist :

1. I (Instrumental) (1:41)
2. Merode (7:06)
3. Met sterven beboet (8:06)
4. Degen van licht (8:41)
5. Storm (5:29)
6. II (Instrumental) (2:44)
7. Ossifrage (12:30)

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