Rush – Clockwork angels tour

Le 15 janvier 2014 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Geddy Lee – Chant, Basse, Claviers / Alex Lifeson – Guitares / Neil Peart – Batterie.

Style:

Perfection musicale

Date de sortie:

19 novembre 2013

Label:

Anthem / Roadrunner Records

Note du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 10/10

 

 

Je ne m’en suis pas caché, et encore moins lors de la chronique du dernier album en date (« Clockwork angels« , chroniqué ici : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/rush-%E2%80%93-clockwork-angels ), Rush a toujours été, et ce depuis l’enfance, un de mes groupes pour lequel j’ai une profonde admiration et une attitude de fan à la limite du groupisme. C’est comme ça et pas autrement.
Maintenant, c’est clair que je pourrais être relativement féroce dans mes chroniques s’ils venaient à me décevoir – sur le plan musical, bien sûr… Parce que niveau déception, ne pas faire un petit tour par la France de temps en temps, ça en devient frustrant –, n’étant pas du genre à continuer à les trouver géniaux s’ils venaient à faire une reprise du « petit bonhomme en mousse » avec une plume au milieu du croupion, loin s’en faut !
Le fait d’adorer un groupe oblige quelque part à être plus exigeant que la moyenne lorsque son groupe fétiche sort des perfections telles que le dernier album, ou d’autres comme « Hold your fire », « Signals » ou les neuf dixièmes de leur discographie.
Mais il faut reconnaître que le trio n’a toujours pas réussi à faire un mauvais album en quarante-cinq ans de carrière (mince, fondé en 1968 quand même), la faute à un génie créatif sans cesse renouvelé de la part de Geddy Lee and co.
Mais ceci dit, la propension du trio à systématiquement oublier de passer par la France à longueur de tournée, et ce depuis 22ans maintenant, oblige le fan, à défaut de voyager, à s’acheter un CD / DVD live à chaque fois qu’ils en sortent un.
Et il faut admettre que Rush est plutôt prolifique en la matière : ils dépassent même Iron Maiden dans cet exercice…
Mais force est de constater qu’à chaque fois, le fan est gâté.
Double DVD rempli ras la gueule, son pendant audio qui nous intéresse ici est un triple digipack qui ne souffre d’aucun défaut.
Bref, on l’aura compris, sur le fond comme sur la forme, Rush nous offre un nouveau grand moment de musique dont ils ont le secret.
Ce neuvième live, le cinquième en dix ans, si on devait le résumer en un mot, on dirait « magique » : 2h30 de show, un premier CD avec des anciens titres, un deuxième composé de dix titres de « Clockwork angels » (sur les douze que comporte l’album, seuls « BU2B » et « BU2B2 » manquent à l’appel) et le troisième piochant surtout dans les années 70 mis à part les bonus.

Le premier CD débute tranquillement sur « Subdivisions » de l’album « Signals » (1982) et montre un trio en grande forme : un autre extrait de cet album sera joué plus tard avec le plus rare « The analog kid » et sont autant de grands moments dans cette première partie.
Les albums « Hold your fire » (1987 avec « Force ten »), « Power windows » (1985 avec « The big money », « Grand designs » et « Territories »), « Roll the bones » (1991 avec « Bravado »), « Grace under pressure » (1984 avec « The body electric ») et plus récemment l’énormissime « Far cry » présent sur « Snake and arrows » (2007) sont représentés : il a surement dû être compliqué pour le trio canadien de choisir une setlist tant le nombre de mauvais morceaux frôlent la quantité négligeable dans une carrière aussi riche.
Alors oui, on se délecte à se réécouter ces classiques, pour certains rejoués avec une maîtrise frôlant la perfection et lors desquels les public se régale : combien de fois l’entend-on se manifester à grands tonnerres d’applaudissements au sein même des morceaux (sur la partie centrale exceptionnelle de « Territories », après le solo de « The analog kid » ou sur l’immense « Far cry » en tête) ? Même constat lors des soli de Neil Peart qui nous en offre un premier – sur les trois que comporte le triple CD –, en nous prouvant une fois de plus qu’il est un des maîtres de l’exercice dans le milieu.
On chipote un petit peu ? Allez, un petit « The weapon » eût été la cerise sur le gâteau pour votre serviteur mais on ne va pas se montrer trop exigeant.

Car si ce serait vraiment être de mauvaise foi de trouver quelque chose à redire sur ce premier CD, que dire du second ?
Comme dit plus haut, le groupe non seulement nous gratifie de la quasi-intégralité de leur dernier album, mais l’agrémente en plus d’un orchestre de cuivre pour donner encore plus de profondeur aux titres.
Le Clockwork Angels String Ensemble, composé d’une dizaine d’instruments à cordes, se fond magistralement dans les morceaux et leur confère un côté épique absolument grandiose : quand on sait en plus à quel point le son est d’une pureté absolue, on en vient à rêver d’un résultat énorme si « Clockwork angels » avait été enregistré en studio avec ces violons et violoncelles.
Car quel que soit le titre joué sur ce deuxième CD, on en vient à frissonner tellement le feeling et le professionnalisme des musiciens font de ces morceaux autant de beautés absolues.
On peut se dire que trop de sorties d’albums live tuent l’album live chez Rush : il n’y en a pas un seul qui ne justifie pas l’achat et ce n’est surement pas celui qui va inverser la tendance.

Le troisième CD s’apparenterait plutôt à du remplissage s’il ne présentait pas de l’inédit : entre « Dreamline », « YYZ » et le fantastique « Red sector A » proposés encore avec le Clockwork Angels String Ensemble ; entre les bonus intéressants et le rappel composé de « Tom Sawyer » et évidemment « 2112 » qui fait partie intégrante de l’album « Clockwork angels », il reste encore de quoi passer un grand moment.
Au total, plus de deux heures et demies de musique qu’on ne voit pas passer.

Au-delà de la simple constatation artistique, Rush est et fait partie de ces groupes qui arrivent, album studio après album studio, album live après album live, à me faire frissonner maintes et maintes fois, la faute à un génie créatif de tous les instants, avec la voix de Geddy Lee toujours remplie d’un feeling auquel je reste sensible année après année, et sans parler de la virtuosité de Alex Lifeson ou de la perfection percussionniste de Neil Peart.
Au-delà de toute considération musicale, c’est pour vivre des moments comme ceux-là et à pouvoir les faire partager à un lectorat de plus en plus grand que je continue de faire ce que je fais au sein de ce webzine.
Rush fait partie de mon univers musical depuis l’enfance… une véritable histoire d’amour renforcée à chaque nouvelle sortie d’album.
Putain, j’en chialerais…

Un live susceptible de devenir un album de chevet, indiscutablement !
Et je ne saurais trop conseiller le pendant DVD de ce live… Je risquerais de tomber à court de superlatifs…

 

 

Tracklist :

CD1 :
01. Subdivisions
02. The big money
03. Force ten
04. Grand designs
05. The body electric
06. Territories
07. The analog kid
08. Bravado
09. Where’s my thing ? / Here it is ! (drum solo)
10. Far cry

CD2 :
01. Caravan (*)
02. Clockwork angels (*)
03. The anarchist (*)
04. Carnies (*)
05. The wreckers (*)
06. Headlong flight (*) / Drumbastica (drum solo)
07. Peke’s repose (guitar solo) / Halo effect (*)
08. Seven cities of gold (*)
09. Wish them well (*)
10. The garden (*)

CD3 :
01. Dreamline (*)
02. The percussor (I) Binary love theme (II) Steambanger’s ball (drum solo)
03. Red sector A (*)
04. YYZ (*)
05. The spirit of radio
Encore :
06. Tom Sawyer
07. 2112
Bonus :
08. Lime light (soundcheck recording)
09. Middletown dreams
10. The pass
11. Manhattan project (*)

(*) Accompagnés du Clockwork Angels String ensemble

 

Site officiel : http://www.rush.com/
Myspace : http://www.myspace.com/officialrush
Facebook : http://www.facebook.com/rushtheband

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