Running Wild – Crossing the Blades

Le 6 décembre 2019 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Rock 'n' Rolf - Chant, Guitares
  • Peter Jordan - Guitares
  • Ole Hempelmann - Basse
  • Michael Wolpers - Batterie.

Style:

Heavy / Speed Metal

Date de sortie:

6 decembre 2019

Label:

Steamhammer / SPV

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

En 2016, lors de “Rapid foray”, j’avais commencé la chronique par “J’en rigole encore : le mail d’insultes que j’avais pris parce que j’avais osé, lors de la chronique de “Resilient”, commettre un véritable crime de lèse-majesté en affirmant que « Rogues en vogue » était un mauvais album là où la science infuse qui se faisait surnommer ‘Rock ‘n’ Rolf’ (ça, c’est de l’originalité inhérente à un flagrant manque de personnalité qui n’a d’égal que son manque d’objectivité) n’y trouvait que des hymnes qui auront révolutionner le Metal ! Eh oui, même Running Wild peut être en manque d’inspiration, même Running Wild peut faire des album plus en dedans, n’en déplaise à quelques groupies effarouchées…

D’autant que, je persiste et signe, hormis les carrément mauvais (« Rogues en vogue » (2005) ou « Shadowmaker » (2012)) et les moyens (« Victory » (2000) ou « The Brotherhood » deux ans plus tard), Running Wild peut s’enorgueillir de nous avoir fourni des albums hauts en couleur et, encore aujourd’hui, je prends un réel plaisir à m’écouter des « Port Royal » (1988), « Death or Glory » (1989), « Black Hand Inn » (1994), « Masquerade » (1995) ou les deux premiers albums « Gates to Purgatory » (1984) et « Branded and exiled » (1985).

Évidemment, on peut ne pas être d’accord avec mes dires et je serai toujours ouvert pour en débattre, même autour d’une mousse, mais les tartignoles qui ne sont pas foutus d’argumenter sans insultes ni fôtes d’autograf, je les invite gentiment à aller se faire prendre par derrière, et avec du sable de préférence !”

Trois années plus tard, je n’ai toujours pas changé d’avis, tant pour les albums de Running Wild que pour mon troller / hater préféré qui est devenu un de mes running gags favoris avec le temps. En clair, si on considère qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, il est des fois où on ne va vraiment pas culpabiliser d’être un crétin fini… On est tous celui de quelqu’un et, parfois, c’en est même une fierté !

Pour en revenir à Running Wild, il va sans dire qu’on sait par avance ce à quoi il faut s’attendre : du Running Wild, what else ? Mais du BON Running Wild : les quatre titres proposés confirment le retour en grande forme du sieur Kasparek qui, avec ses 58 balais au compteur, arrive toujours à nous concocter ce bon et furieux heavy / speed qui fait sa renommée depuis quelques décennies. Oui, le groupe formé en 1979 (1976, si on considère que le groupe avait une vie sous le nom de Granite Hearts) fête ses 40 ans de carrière avec ses dix-sept albums à la clé, dont certains référentiels.

C’est aussi en tant que véritable groupe que Running Wild revient : Rock ‘n’ Rolf ne se contente que du chant et des guitares, avec son compère de X-Giant Peter Jordan qui le suit depuis 2005 et une nouvelle section rythmique en les personnes du bassiste Ole Hempelmann (ex-Donnerkopf, ex-Talon, ex-Thunderhead, ex-Dreamtide) et du batteur Michael Wolpers (FB1964, Victory, ex-Herman Frank). Et, quelque part, ça s’en ressent : les quatre titres proposés nous redonnent le goût du bon vieux Running Wild énergique tel qu’on l’a adoré lors de la période comprise entre “Port Royal” (1988) et “Blazon stone” (1991), confirmant le regain de forme déjà constaté lors des “Resilient” (2013) et “Rapid foray” (2016).

Trois nouveaux titres avec le speed “Crossing the blades” pour du Running Wild pur jus prêt à en découdre et nul doute que ce titre fera mouche sur scène, “Stargazed” tout aussi nerveux et un “Ride on the wild side” plus mid tempo mais diablement efficace. Au milieu de tout ça, un “Strutter” surprenant à deux titres : d’une parce qu’il s’agit d’une reprise de Kiss (déjà reprise par Masacre sur “Muerte verdadera muerte” en 2001 et Poltergeist sur “Depression”en 1989), mais surtout parce qu’ils ont réussi à se la re-personnaliser à tel point qu’on jurerait qu’elle a été originellement composée par eux.

Si cet EP est un apéritif en attendant un hypothétique nouvel album pour l’été 2020 – avec apparitions dans les festivals (Clisson ? Clisson ?), il nous tarde d’avoir le menu en entier ! C’est mon troll qui va s’en retrouver excité comme un puceau en visite à la rue Saint-Denis…

Tracklist :

1. Crossing the Blades (5:25)
2. Stargazed (3:40)
3. Strutter (reprise Kiss) (3:05)
4. Ride on the Wild Side (4:05)

Site officiel : http://www.running-wild.net/
Myspace : http://myspace.com/runningwildmusic
Facebook : https://www.facebook.com/runningwildmusic
Twitter : http://twitter.com/runningwildnet
Chronique “The final Jolly Roger” : http://www.soilchronicles.fr/chroniques … olly-roger
Chronique “Resilient” : http://www.soilchronicles.fr/chroniques … lient-2013
Chronique « Rapid foray » : http://www.soilchronicles.fr/chroniques … apid-foray

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