Overkill – The Wings of War

Le 2 avril 2019 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • D.D. Verni - Basse, Choeurs
  • Bobby "Blitz" Ellsworth - Chant
  • Dave Linsk - Guitares
  • Derek "The Skull" Tailer - Guitares
  • Jason Bittner - Batterie

Style:

Thrash Metal

Date de sortie:

22 février 2019

Label:

Nuclear Blast Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

A moins d’avoir été emprisonné pendant quarante années au fin fond d’une prison à quinze kilomètres sous terre sans le moindre contact avec la surface, il y a peu de chances que tout metalleux qui se respecte ne connaisse pas Overkill. Surtout que, avec le temps, le quintette new-yorkais ne change que très peu une recette qui fait mouche depuis maintenant la bagatelle de dix-neuf albums. Et c’est avec la régularité d’un coucou suisse que vient ce nouvel album de la bande à Blitz, en gros comme tous les deux ans, après un certain The grinding Wheel [chronique http://www.soilchronicles.fr/chroniques … ndingwheel] qui, comme d’habitude, oscille entre le bon et l’excellent !

Bref, une nouvelle bourrasque provenant de la Grosse Pomme, reconnaissable dès le premier riff, et inutile de préciser que l’on sait d’entrée ce à quoi s’attendre. Limite, si surprise il y a, c’est celle de constater que le groupe ne prend pas une ride et est toujours capable de nous pondre notre dizaine de titres biennaux.
Et on ne s’y trompe pas : bim, d’entrée, une bombe atomique avec “Last Man standing” pour montrer une nouvelle fois qui est le patron et c’est parti pour cinquante-et-une minutes de folie furieuse estampillée Overkill.

Alors non, pas de grands bouleversements dans la musique du groupe : du Thrash Metal bien sur, avec quelques influences heavy très Sabbathiennes, et des petites réminiscences à la Motörhead (on ne s’appelle pas « Overkill » pour rien) avec un soupçon de punk pour rajouter un peu de relief, et surtout ce timbre de voix suraigu typique d’un Bobby Ellsworth en grande forme !

Et ce n’est pas le changement de batteur, Jason Bittner (Burning Human, Shadows fall, Hellspeak, ex-Flotsam and Jetsam, ex-Toxik) remplaçant Ron Lipnicki (Verni, Whiplash…), qui fait que ça cogne moins. Je t’en foutrais : ça tabasse sévère et forme avec l’indéboulonnable D.D. Verni une section rythmique toujours aussi percutante.

Les morceaux passent et c’est un véritable tabassage en règle que les maitres du riff que sont Dave Linsk et Derek “The Skull” Tailernous font subir et c’est seulement au cinquième titre, “Distortion”, que les choses se calment un tout petit peu (oui, enfin… on se comprend, on parle d’Overkill quand même) avec une légère incursion un poil plus progressive, à l’instar du plus mystérieux “Where Few dare to walk” où apparaissent comme deux breaks étouffants au milieu d’une fluidité de violence implacable sur tous les autres titres !

Bref, clairement, Overkill continue à nous coller un lot de beignes implacable avec cette nouvelle bombe et rien que pour ça, on continue de leur souhaiter longue vie !

Tracklist :

1. Last Man standing (5:49)
2. Believe in the Fight (5:03)
3. Head of a Pin (5:56)
4. Bat Shit crazy (4:33)
5. Distortion (6:09)
6. A Mother’s Prayer (3:58)
7. Welcome to the Garden State (4:42)
8. Where Few dare to walk (5:25)
9. Out on the Road-Kill (4:41)
10. Hole in my Soul (4:47)

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