Nightstalker – Great Hallucinations

Le 4 décembre 2019 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Dinos Roulos - Batterie
  • Tolis Motsios - Guitare
  • Argy - Chant
  • Andreas Lagios - Basse

Style:

Metal stoner

Date de sortie:

4 octobre 2019

Label:

Heavy Psych Sounds

Note du SoilChroniqueur (Moland Fengkov) : 6/10

Dans la galaxie stoner, et parmi les sorties aussi nombreuses que les étoiles qui la composent, nous piochons Nightstalker, un des fers de lance de la très prolifique scène hellène du genre, aux côtés d’illustres concitoyens comme Planet of Zeus (qui ont également sorti un nouvel album en 2019), 10000 Mods ou encore Villagers of Ioannina City, tous figurant d’ailleurs dans l’excellent documentaire consacré précisément à cette excitante scène, « Greek rock revolution », de Miguel Cano.
En ce qui concerne les pionniers Nightstalker, qui officient depuis les années 90, ce nouvel opus ne restera pas dans les annales du genre et de leur longue carrière, mais il remplit son office, et laisse surtout deviner que ces titres prennent davantage leur dimension en live que dans leur version studio. L’album souffre d’un équilibre d’ensemble qui donne l’impression qu’il s’essouffle au fur et à mesure qu’on progresse dans sa découverte. Ça démarre sur les chapeaux de roue, pied au plancher, avec « Black cloud ». Mais dès le second titre, l’album redescend dans les tours. Même si la fin de « Sweet knife » s’emballe comme pour un titre de fin de concert, emporté par la rage, la fièvre et la poussière, sa langueur perd un peu l’auditeur. Problématique pour un second titre. Qu’à cela ne tienne. On comprend que Nighstalker ne cherche ni la vitesse, ni les uppercuts à tous les étages. Alors, on peut se laisser entraîner dans la sensualité qu’il distille au gré des titres, notamment par le truchement des lignes de basse sexy en diable, comme en témoigne celles sur « Sad side of the city ».

Pour le reste, la baisse de tension entamée dès le second titre se poursuit. Pris individuellement, les morceaux de l’album se défendent bien, mais mis bout à bout, en tout cas dans cet ordre, ils desservent l’ensemble. On a donc l’étrange sensation de ne pas passer un moment à l’écoute de « Great hallucinations » mais sans jamais crier au génie. Les lignes de chant d’Argy, chaleureuses, viriles, mélodiques, ne restent pas dans la tête, alors qu’elles demeurent de bon aloi. En clair, l’album se place parmi ceux qu’il convient d’écouter plusieurs fois pour en apprécier toutes les richesses de compositions (de beaux solos de guitare, un travail solide à la batterie, une basse magistrale, des lignes de chant généreuses) mais qui, paradoxalement, d’emblée, ne donne pas foncièrement l’envie d’y revenir.

Tracklist :

01 Black Cloud (03:46)
02 Sweet Knife (04:41)
03 Sad Side of the City (06:41)
04 Seven Out of Ten (04:52)
05 Cursed (05:20)
06 Half Crazy (04:03)
07 Hole in the Mirror (05:14)
08 Great Hallucinations (07:29)

Facebook : https://www.facebook.com/nightstalkerband/
Site officiel : https://www.nightstalkerband.com
Bandcamp : https://nightstalker.bandcamp.com
Myspace : https://myspace.com/nightstalkermusic
Twitter : https://twitter.com/nightstalker_gr?lang=en

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