Max Pie – Odd Memories

Le 13 octobre 2015 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Tony Carlino : Chant
  • Damien Di Fresco : Guitare
  • Lucas Boudina : Basse
  • Sylvain Godenne : Batterie
  • Julien Spreutels : Claviers
 

Style:

Progressive Power Metal

Date de sortie:

19 Juin 2015

Label:

Mausoleum Records

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 9/10

« Juste une mise au poing » comme dirait Jacquie Quartz en villégiature à la Fistinière (Merci qui ? Merci Jacquie…) Max Pie, quatuor officiellement belge mais qui enregistre ses morceaux en Italie, vous colle une grosse tarte – pas américaine – avec leur album Odd Memories qui a la classe ! – américaine, lui, si on s’en réfère à ses influences notables et notoires prog que sont Symphony X, Dream Theater… « Et c’est pas fini ! » On y retrouve aussi celles qui ont fait le renom du speed metal mélodique comme Stratovarius et Helloween de manière parfois flagrante, même s’ils ne sont pas cités comme source avérée d’inspiration…

Max Pie, c’est du power prog metal efficace, carré, au son propre et soigné, aux mélodies tantôt sages, tantôt épiques, aux refrains catchy, aux rythmiques parfois alambiquées, parfois d’une évidence aisément mémorisable (ce qui tombe bien pour un album qui à pour sujet les memories) mais qui ne tombera pas pour autant dans la facilité.

On ouvre l’album photos (de souvenirs étranges) sur le morceau éponyme, orchestral et choral, épique, qui, s’il n’est probablement pas inspiré officiellement de Sibelius et Holst, y trouve ses racines. Une ouverture dramatique et opéresque non sans rappeler la méthode d’une de sources d’inspiration (officielle, elle) de Max Pie, Rhapsody, même si on s’en éloigne clairement dans l’esthétique (plus proche d’une ouverture de Fleshgod Apocalypse). S’y enchaine un « Age of Slavery », qui dépeint un tout autre décor, bien plus chaotique et sombre, nerveux et éraillé (en tous cas vocalement), avec une ouverture d’espoir dans son refrain et ses chœurs, très influencé Symphony X. « Odd Future », même s’il reste dans un esprit Symphony X est davantage teinté progressif à la Dream Theater dans ses riffs et sa structure, voire même la technique de chant lead. De ce point de vue, le groupe est franchement tous terrains : je notais si dessus parmi les divers inspirateurs de Max Pie des Stratovarius, voire Royal Hunt – c’est repérable sur « Promised Land », limite dès le patch de lead du clavier, mais aussi dans sa structure – mais aussi des Helloween, voire Freedom Call, dans les nombreux effets de voix qui ne sont sans rappeler celle de Michael Kiske ou Chris Bay.

« Love hurts » ne peut absolument pas cacher sa parenté avec Symphony X, pour ceux qui ont déjà jeté une oreille sur Twilight on Olympus, V, ou The Odyssey, même si les quelques growls de passage l’en distinguent. On trouve de ci, de là, des influences cyber et core (« Unchain ME », et surtout « Cyber Junkie », niveau growls et riffs techniques). « The Fountain of Youth », morceau final fait très odd, au sens premier d’intrus, dans cet album tant on change radicalement d’esprit, autant dans les idées d’écriture que le son et la technique vocale.

Au-delà de la maitrise technique évidente des musiciens, on peut applaudir les capacités 4×4 du chanteur, la voix étant généralement le vecteur de mémoire d’un groupe. Mon regret principal sur cet album est cette impression latente de manque d’unité ou de difficulté à mélanger les différents maitres-à-penser de Max Pie.

Nonobstant ce ressenti, voilà un très bon album qui détone de la masse, sonnant comme celui d’un groupe qui a avant tout voulu se faire plaisir, tant dans ses influences retranscrites dans ce panachage de morceaux, assez réussi mais un peu disparate, que dans la satisfaction qu’il procure à son auditeur de se retrouver dans ses propres souvenirs (pas étranges, ceux-là) de metalleux.  A ne pas écouter après du Jacquie Quartz, à la Fistinière ou pas, la transition serait un peu… hard !

 

Tracklist :
1. Odd Memories Opening (2:43)
2. Age of Slavery (5:17)
3. Odd Future (7:50)
4. Promised Land (4:52)
5. Love hurts (9:37)
6. Don’t call my Name (6:42)
7. Hold on (5:52)
8. Unchain ME (5:01)
9. Cyber Junkie (7:36)
10. The Fountain of Youth (5:57)

Site officiel http://www.maxpie.be/
Facebookhttps://www.facebook.com/maxpiemusic
Youtubehttps://www.youtube.com/user/MaxPieOfficial
Reverbnation https://www.reverbnation.com/maxpie

 

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green