Hellwell – Behind the demon’s eyes

Le 11 avril 2017 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


E. C. Hellwell - Claviers, Basse / Mark "The Shark" Shelton - Chant, Guitares, Piano / Randy "Thrasher" Foxe - Batterie. Guest : Ian Shelton - Guitares sur 6.

Style:

Heavy / Doom / Psyché / Prog metal

Date de sortie:

14 avril 2017

Label:

High Roller Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Le retour du frère jumeau maléfique de Manilla Road… Telle est l’appellation qu’on peut donner à Hellwell, déjà parce que la “voix” de Manilla Road est présente dans ce projet en la personne de Mark “The Shark” Shelton. Et maintenant que Randy “Thrasher” Foxe, batteur du même Manilla Road dans ses grandes heures (1989 -2000) a intégré le groupe depuis 2016, ça ne risque pas de changer la donne.

Side-project ou groupe à part entière ? Toujours est-il qu’Hellwell, fondé en 2011, en est déjà à son deuxième album après l’excellent “Beyond the Boundaries of Sin” sortie en 2012, et que dans l’intervalle, Manilla Road nous a quand même sorti deux albums (“Mysterium” en 2013 et “The blessed Curse” en 2015) et deux compilations plus dispensables (les rééditions de “Metal” et “Invasion” accompagnés de live et d’inédits sur un double album en 2014 et un certain “Dreams of Eschaton” en 2016 et dont on cherche encore l’utilité).

Avec “Behind the Demon’s Eyes”, non seulement Hellwell reprend les choses là où il les avait laissées sur le premier album (chroniqué ici) mais on sent comme une envie d’approfondir chaque élément qui a fait la richesse du premier jet. Explications : Mark Shelton pousse plus loin ses growls sur certaines parties vocales, les sonorités seventies dues à l’orgue Hammond sont plus exploitées, les ambiances occultes sont plus travaillées…

Comme avec les Manilla Road pré-“Open the Gates”, on a droit à des morceaux parfois très longs, allant jusqu’à 13 voire 16 minutes sans qu’à un seul moment on ne ressente une quelconque redondance ou sensation d’ennui. Hellwell pousse son heavy metal, parfois doomisant, parfois progressif, souvent psychédélique, à son paroxysme en nous servant 52 minutes passionnantes réparties sur seulement six morceaux !

L’album débute tambour battant avec un énervé “Lightwave” qui met de suite l’auditeur dans l’ambiance. Un titre qui aurait eu sa place sur un Manilla Road des années 80 si ce n’est que le chant se veut plus rauque.
“Necromantio”, particulièrement vitaminé, montre un Hellwell impressionnant avec une partie instrumentale en seconde partie, répétitive, absolument passionnante.
“To serve man” est un morceau de bravoure de plus de seize minutes divisé en trois parties : première partie heavy, somme toute classique, au refrain impeccable, sur lequel le chanteur montre son côté Docteur Jekyll et Mister Hyde avec une nouvelle fois une bonne partie instrumentale avec un solo bien senti et des passages au clavier prenants ; une longue partie à l’orgue s’ensuivra, annonçant une troisième partie beaucoup plus speed avec une cavalcade de riffs et un chant rauque du plus bel effet, avant d’embrayer à nouveau sur le thème de la première partie histoire de boucler la boucle !
“It’s alive”, morceau épique de presque huit minutes, reste dans la même veine mais semble aimer jouer sur les attentes : des riffs répétitifs sur le couplet et le refrain est juste impeccable. Le break très seventies avec son clavier à la Deep Purple nous colle une belle petite claque derrière les oreilles.

Après une intro planante et spatiale, “The Galaxy Being” déboule tout en puissance : si le morceau montre une musique à la furie maîtrisée, le chant reste bien pose, contrastant avec une rage contenue de l’ambiance générale du morceau.
Et pour finir en beauté, “The last Rites of Edward Hawthorn” est un long morceau épique de plus de treize minutes, débutant calmement au piano, avant qu’un chant délicatement posé sur un clavier serein n’entonne un passage planant. C’est au bout de plus de cinq minutes que les premiers riffs de guitares, bien heavy, prennent la relève avant de s’énerver remarquablement. Le chant, lui aussi, passe en mode agressif. Le morceau restera énervé jusqu’à la dernière minute qui, elle, terminera plus que très tranquillement en mode ambiant sur un fade jusqu’à extinction sonore.

Encore une fois, Hellwell nous offre un album sans faille, aux (longues) parties instrumentales irréprochables et passionnantes.

Deuxième album et deuxième pépite, qu’on vous dit !

Tracklist :

1. Lightwave (3’53)
2. Necromantio (4’51)
3. To serve Man (16’06)
4. It’s alive (7’12)
5. The Galaxy Being (6’53)
6. The last Rites of Edward Hawthorn (13’36)

Facebook : https://www.facebook.com/pages/Hellwell/1383155071932707
Chronique 1er album : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/hellwell-beyond-the-boundaries-of-sin

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