Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

A priori, nul besoin de présenter Chaostar, la formation Neo classique de Christos Antoniou (SepticFlesh). Cela fait presque vingt ans que ce dernier laisse parler son goût pour les orchestrations et le symphonique, avec ou sans le soutien des purs fans de Métal, The undivided Light restant fidèle à ce que l’on connaît déjà.

Après, à titre purement personnel, autant j’avoue que j’avais un gros faible pour les albums de la période Holy Records (Chaostar de 2000 et Threnody de 2001, en particulier), autant ma sensibilité musicale s’est depuis bien éloignée de ce style. D’une parce que je ne trouve personne à la hauteur de ce que peut écrire Elend, ce qui du coup disqualifie quasiment tous les autres groupes, de deux parce qu’il s’agit d’écouter des sons électroniques, je préfère me pencher sur de l’EBM pure ou des trucs bien bizarres du genre Snakeskin. Par conséquent, à ce jour, j’ai du mal à m’intéresser à ce nouvel album : le chant est certes superbe mais, sur le long terme, l’emphase me lasse et je trouve que, globalement, ça manque de punch. On frôle le grandiose, le grandiloquent, mais c’est trop étriqué (cf. le morceau titre).

Bien sûr, je ne permettrais pas de dire que The undivided Light est raté. Il y a un travail d’écriture qui est colossal, c’est profond et inspiré avec un style très personnel, c’est juste que je ne me retrouve plus vraiment dans cette musique.

Tracklist :

01. Tazama Jua
02. Blutbad
03. Stones and Dust
04. The Undivided Light
05. Memniso
06. Silent Yard
07. Yin & Yang

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Bandcamp : https://chaostar.bandcamp.com/album/the-undivided-light