Line-up sur cet Album


  • Mouche - Basse
  • Matt - Batterie
  • Jul - Guitares
  • Keni - Guitares
  • Kyou – Chant

Style:

Post hardcore

Date de sortie:

Novembre 2012

Label:

Autoproduction

Note du Soilchroniqueur (MetalFreak): 7,5/10

 

Quand on est un chasseur de petits talents comme peut l’être votre serviteur en matière de groupes underground, il convient d’aimer être surpris, en particulier dans des univers musicaux qui ne sont pas à prime abord notre came.
Si j’ai en effet toujours affiché mon adoration pour le côté old school de notre musique favorite, en particulier en matière de thrash – mode vieux con bercé par les premiers Slayer, Exodus et Sodom oblige –, je suis bien obligé de m’avouer vaincu lorsqu’un groupe me met une petite claque entre les oreilles.

X-Endorphine, dont je me souviens avoir vu les premiers balbutiements dans la région de Colmar lors de mon passé alsacien, ne m’avait pas laissé un souvenir franchement transcendant en concert dans le milieu des années 2000 : on peut leur accorder qu’ils débutaient et, combiné avec le fait que ça ne rentre pas dans mes goûts favoris, l’impression laissée, si elle n’était pas négative car toujours capable d’apprécier l’authenticité et la sincérité d’un combo, ne m’avait pas faut sauter au plafond non plus.
Toujours est-il que, lorsque la possibilité d’écouter à nouveau ce quintette alsacien s’est présentée, c’est avec autant de plaisir que de curiosité que j’ai posé ce nouvel EP sur ma platine.
Convaincu cela dit d’avoir entre mes mains un nouveau groupe de metalcore à classer entre le précédent et le suivant, la première écoute s’est avérée pour le moins surprenante de la part d’un X-Endorphine que j’avoue ne pas avoir réécouté depuis ce fameux concert…

Là oui, exit les souvenirs d’un groupe débutant, les progrès, que ce soit au niveau de la technique autant qu’au niveau composition, sont énormes et il convient d’affirmer que les 36 minutes de cet EP passent comme papa dans maman… Avec fluidité et souplesse.
Du coup, sachant que leur précédent EP « Furor Arma Ministrat » a été chroniqué en ces pages, il me fallait me rappeler ce que mon compère Lulu (oui, Lusaimoi et son pseudo improbable et non l’espèce de poupée présente sur le Lou Reed / Metallica insignifiant du même nom) en avait pensé (chronique ici : http://www.soilchronicles.fr/chroniques … -ministrat )… et du coup, bim, je me l’écoute rapidement aussi.
Inutile d’aller trop loin dans la recherche, « L’emprise du vide » est la continuité du précédent, avec ce je-ne-sais-quoi de progrès laissant confirmer le fait qu’ils ont trouvé leur voie en évoluant dans le bon sens, en bonifiant leur approche et corrigeant toutes les éventuelles petites imperfections qui étaient encore palpables l’an dernier.
On ne parlera pas de perfection, on en est encore loin, mais l’ensemble est suffisamment bien peaufiné pour que je change mon fusil d’épaule concernant ce genre musical dans lequel je ne me retrouvais pas forcément.
Là, les sept titres passent bien, avec leurs riffs imparables, leur ambiances parfois inquiétantes – « Evasion », quel régal… et son enchaînement calme et planant avec « Signe de faiblesse » avant un hurlement déchirant, ça doit avoir son petit effet en live -, le tout dans une violence réelle mais maîtrisée, passant d’un post hardcore au death brutal l’espace d’un break avant des retours aux accalmies, comme pour mieux étouffer l’auditeur avant de l’achever avec des accélérations mortelles.

Non, dans cet EP, les passages forts ne manquent pas, le mal-nommé « Signe de faiblesse » est un des points vraiment percutants de « L’emprise du vide », tout comme « Chaque seconde compte », les douze minutes de « L’emprise du vide » et surtout « Evasion ». L’alternance entre passages brutaux et autres plus groovy permet de ne pas se lasser et de ne pas rentrer dans quelques redondances qui auraient pu rendre l’ensemble moins digeste : en clair, on adhère.
Bien aidé par un son plus que correct signé Benjamin Matlet au Jack’s Studio (Belgique) laissant la part belle à chaque instrument, le tout est porté par une technicité et un talent de composition qui apparaît désormais indéniable.

Oui, X-Endorphine peut se targuer d’avoir sorti un excellent EP avec ce « L’emprise du vide » et il est évident que, désormais, après 3 démos entre 2004 et 2007, puis deux EP, il conviendrait d’entendre ce que ça donnerait sur un format LP.

En un mot : convaincu !
Merci les gars !

 

Site officiel : http://xendorphine.free.fr/
Facebook : http://www.facebook.com/xendorphine
Myspace : http://www.myspace.com/xendorphine
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/xendorphine

Clip « Signe de faiblesse » :

  • Tracklist :
  • 1. Elle
  • 2. Évasion
  • 3. Signe de Faiblesse
  • 4. Interlude (by Viizium Rush)
  • 5. Chaque Seconde Compte
  • 6. Regarde
  • 7. L’Emprise du Vide
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