Two Trains left – Sorry & pathetic

Le 15 mars 2019 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Dimitri Benhamou : Guitare, Chant
• Lya Mendes : Guitares
• Tom Bessah : Basse
• Maxence Leullier : Batterie

Style:

Pop Punk

Date de sortie:

30 Novembre 2018

Label:

Penultimate Records

 
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10

J’ai eu envie de ressortir mon pantacourt, mes Vans et mon skateboard à l’écoute de Sorry & pathetic de Two Trains left

Bon, OK, j’avoue, je n’ai jamais réussi à faire un trick potable en skate sans me vautrer lamentablement… et c’est pas maintenant que ça changera… C’est aussi en écoutant ce genre de skeuds que tu te dis que tu vieillis (et plus si affinité avec la Faucheuse).

On pourrait résumer en disant que cet album aurait été la parfaite BO des teen movies du début 2000, à l’humour potache et graveleux, de Super Grave ou American Party (un des plus con qui m’ait fait marrer, avec un jeune Ryan Reynolds en Van Wilder superstar de la fac car clone spirituel de Feeris Bueler et qu’il faudra que je me re-trouve en DVD pour le plaisir, un jour) à American Pie et tous ces films au titre contenant les « traductions » françaises putalike de ce genre de comédies rajoutant un « Pie » comme suffixe vendeur ; on surfe donc sur la vague Punk Rock californienne, avec tout ce qui en a fait la trademark, du riffing à la voix en passant par la basse claquante et une batterie vitaminée sur des morceaux tubesques au format radio edit. Le quatuor parisien à réussi à faire croire qu’on écoutait un album de Sum 41 ou Blink 182 d’il y a presque vingt ans tant le timbre de voix bien nasal de Dimitri Benhamou est confondant.

Les quatre premiers titres se laissent donc enchainer dans une énergie et une good vibe communicative. Le cinquième casse complètement cette dynamique… parce que changement de style et… de chant : en effet, c’est la (jolie de surcroit) guitariste du groupe, Lya Mendes, qui se trouve propulsée chanteuse lead pour un morceau qui ferait penser à un mix, niveau vocal, entre une balade d’Avril Lavigne, Paramore et LeAnn Rimes, avec un timbre charmeur et maitrisé, ce qui ne gâche rien, et un gros crescendo expressif sur la progression de la chanson. Ça tranche mais c’est loin d’être incongru ou incohérent avec l’esprit général de cet EP (car oui, ce ne sera qu’un EP de six titres, le dernier achevant tout le monde par sa rapidité et fluidité).

Je suis presque resté sur ma faim en me disant que six titres, c’était un peu court… Après réflexion, je me dis que, plus, ç’aurait été de la gourmandise, voire un péché véniel abusé. Mais autant vous dire que j’ai perdu toute crédibilité en mettant le son à fond dans ma voiture de daron (ce qui aurait été moins le cas dans la précédente) mais BALEK ! Cet EP sonne à la fois comme une madeleine de Proust et une bande son de route de vacances avec une planche de surf sur le toit, direction Hossegor. Tous mes respects donc à ce groupe jeune (fondé en 2016) de jeunes qui jouent de la musique de jeunes d’il y a vingt ans…

A écouter en faisant un grind (et sans se ramasser, tant qu’à faire).

Tracklist :

1. When you finally know (3:14)
2. Broke me again (3:49)
3. Again (3:38)
4. What you think (3:29)
5. Same old Words (3:43)
6. Safety Net (3:08)

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