The Scintilla Project – The Hybrid

Le 29 janvier 2015 posté par Lusaimoi

Line-up sur cet Album


Biff Byford :    chant Andy Sneap : guitares Stoney Wagner : guitares Chris Masimore : guitares Guzz Butt : guitares John K : claviers Tony Ritchie : basse Lionel Hicks : batterie

Style:

Metal Progressif

Date de sortie:

5 septembre 2014

Label:

UDR Music

Note du SoilChroniqueur (Lusaimoi) : 7,5/10

 

Aujourd’hui, nous allons débuter une chronique en parlant de cinéma, un film en particulier : Scintilla. Et le fait de n’avoir jamais entendu ce nom ne doit pas forcément vous faire douter de vos connaissances de cinéphile, puisqu’il s’agit d’un film britannique à petit budget (qui n’a d’ailleurs même pas de page sur le Wikipedia anglais). Et si je vous en parle, c’est parce que The Scintilla Project, est un projet musical inspiré du film, avec, entre bien d’autres, Biff Byford, des cultes Saxons, et Andy Sneap, producteur au CV impressionnant (et pas seulement pour la quantité) et guitariste de Hell, qui a signé un retour remarqué ces dernières années.

Autant le dire tout de suite, je ne suis pas réellement fan de ce type de Prog, que je trouve un brin désuet, notamment dans les claviers, et assez froid. Ni du type de chant Heavy, trop maitrisé pour être réellement rageur, trop rageur pour toucher ma corde sensible.
Pourtant, je dois avouer qu’à l’écoute des performances de Byford, tous ces préjugés se sont envolés et je me suis laissé prendre comme un débutant. Faut bien dire que le gars est impressionnant. A 64 ans, il parvient à complètement anéantir l’excuse « Ouais, mais il est plus tout jeune ». Bon, il est encore loin du cercueil hein ! Mais voir une telle forme, alors que certains biens plus jeunes sont bien plus marqués par les abus, est à souligner. Affichant variété, conviction, avec aucun défaut à signaler, ce chant méritait bien un paragraphe à lui tout seul pour en parler.

Quant à la musique, si le premier contact m’a fait un peu peur, avec cette intro futuriste, cette voix féminine synthétique qui mène à un clavier qui l’est tout autant. Mais rapidement, ces premiers doutes se sont évaporés. The Scintilla Project, c’est bel et bien du Métal Prog assez classique, avec nombre de soli, qui ont cette qualité de ne jamais se laisser aller à la pure technique et d’être toujours dans le ton (« Angels », très énergique pour un titre qui l’est tout autant, « Pariah » et son solo de clavier grisant), de passages plus démonstratifs, comme ce break sur « Scintilla (One Black Heart) ». Mais faut bien avouer qu’il possède un petit truc qui éloigne l’ennui et rend l’écoute tout à fait agréable, même pour quelqu’un d’assez peu réceptif à ce genre en particulier. Une chouette écriture et une efficacité assez redoutable. The Hybrid, c’est avant tout du tube et du tube.
Ainsi, « Beware the Children », ses ambiances égyptiennes et son riff plus massif et lent, emporte rapidement l’adhésion. C’est la même chose pour « Permanence » et son refrain mémorable (tout comme celui des agressifs « No Rest for the Wicked » – reprise de Saxon – ou « Pariah », qui fait la blague de la fausse ballade) avant une alternance entre moments calmes portés par un piano hypnotique et d’autres plus saturés, rapides, tout en conservant la même mélodie.
On a aussi droit à une vraie ballade piano/batterie/chant, « Some Nightmare », où la guitare se fait très discrète, hormis sur un solo lent et tristoune. Un titre pas dégueulasse, jouant sur l’émotion, mais pas vraiment mielleux.
Et si quelques passages viennent un peu faire baisser l’attention – « The Damned and the Divine », qui semble redondant malgré son efficacité et un solo impressionnant qui fait tout pardonner, « Life in Vain », aux passages calmes qui versent dans un onirisme naïf –, ils ne parviennent pas à enlever l’intérêt que l‘on porte à ces 53 minutes.

On retrouve bien le film Scintilla dans The Hybrid, avec ces extraits de dialogues dans certaines intros, ces ambiances futuristes, dont la voix synthétique de « Scintilla (One Black Heart) », qui revient sur « Pariah » avec une guitare acoustique qui crée un joli contraste. Mais que l’on ait vu le film (ou envie de le voir) ou pas n’a pas d’importance. Car c’est avant tout un album de Prog, que l’on a là, et un bon ! Avec un Byford très convainquant et des morceaux redoutables d’efficacité.

Tracklist:
1. Scintilla (One Black Heart)
2. Beware the Children
3. Permanence
4. Some Nightmare
5. Angels
6. Pariah
7. The Damned and the Divine
8. Life in Vain
9. No Rest for the Wicked

 

Page du groupe chez le label: www.udr-music.com…thescintillaproject-band
Facebook du film : www.facebook.com/ScintillaProject

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green