Thanateros – Insomnia

Le 2 décembre 2020 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Ben Richter - Chant, Programmations
  • Chris Ryll - Basse
  • Chris Lang - Guitares
  • Christof Uhlmann - Violon
  • Marcus Hotz - Batterie

Style:

Gothic metal / Folk

Date de sortie:

13 novembre 2020

Label:

Echozone

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Il me faut bien l’avouer, le folk n’étant pas ma came, je ne m’étais pas plus intéressé que ça à la carrière de Thanateros, pourtant fondé en 2000 malgré un break de 2010 à 2018.
Donc c’est vrai qu’après avoir écouté le premier album The First Rite (2001), j’ai zappé la suite de la carrière du groupe, et ça aurait surement continué si Echozone ne m’avait pas envoyé la réédition de cet album Insomnia, originellement sorti en septembre 2019 chez Calygram Records.

Comme j’ai la fâcheuse habitude de toujours au moins jeter une oreille sur ce qu’on me propose, j’ai écouté sans attendre grand chose cet album et… il ne me quitte pas depuis !
De folk, il ne reste plus grand chose si ce n’est un violon omniprésent qui se fond parfaitement à l’ambiance générale.
Désormais, l’album est sur une couleur plus gothique que folk, et c’est cette nouvelle dominance qui me séduit particulièrement. Encore une fois, je n’aime pas – sur album du moins – les ambiances folk pouet pouet que bon nombre d’albums du genre nous propose : si en live, j’arrive toujours à me prendre des belles baffes. Mais la vérité du live n’est pas toujours celle du studio…

Bref, toujours est il que cet album nous propose une atmosphere bien dark, aux titres gothiques à la sensualité désespérée qui confine à la beauté.
Ce compromis entre dark rockhard rockmetal gothique avec un tout petit soupçon de folk est extrêmement bien réussi : Thanateros, au nom séduisant combinant la mort (“Thanatos”, Dieu de la mort) et l’amour (“Eros”, Dieu de l’amour et du désir amoureux), nous offre plus d’une heure et quart de plaisir auditif à la limite de l’addictif !

Comme souvent dans le genre, tout est écrit avec un sens du spleen et de la mélancolie, sentiment renforcé de par la présence de ce violon omniprésent comme un élément essentiel de la musique du quintet allemand !
Les quatre bonus qui terminent cette réédition reprennent des titres de l’album en version instrumentale confortent mes propos quant à la valeur ajoutée qu’apporte ce violon, devenant presque aussi essentiel que le chant, le remplaçant même fort justement dans ces versions sans paroles !
Mais lorsque ce même violon souligne les refrains chantés qui sont déjà très beaux à la base, on ne peut s’empêcher de frissonner du côté des avants bras !

Mais, outre les musiciens qui nous transportent du début à la fin de cet Insomnia, c’est bien le chant de Ben Richter, seul rescapé de la première époque et par voie de conséquence seul membre originel du groupe, qui fait énormément dans la transmission des émotions qu’il veut nous apporter !
Une mélancolie de tous les instants, sublimée par une sensualité palpable, et magnifiée par ce timbre bien particulier au genre. On le connaissait déjà pour avoir chanté sur l’excellent Regret d’ EverEve (1999), mais aussi et surtout, en ce qui me concerne, chanteur des gothiques de The Cascades de 2007 à 2009 avec qui il a sorti l’album Something to Happen (2009), groupe pour lequel j’avais pris un immense pied à chroniquer Diamonds and Rust (>> ici <<), principalement avec l’exceptionnel M.W. Wild au chant.

Le reste du groupe sont quatre musiciens arrivés à la reformation de Thanateros et se sont parfaitement intégrés à l’univers de Ben Richter, qui (relation de cause à effet ?) a réduit le plus possible le côté folk au profit de ces ambiances dark rock !
Et, me concernant, grand bien lui en a pris : ce sont quasiment des hits en puissances que le quatuor nous propose, entrecoupés de nombreuses plages instrumentales pour autant d’interludes aux ambiances diverses.
Et au milieu de cette débauches d’émotions, on se prend un “Graken” aux riffs à la limite du thrash metal, avec une combinaison violon / electro, avec un chant et un côté martial proches de Rammstein ! Une belle surprise bien accrocheuse…

Bref, on ne peut qu’applaudir des deux mains l’initiative d’ Echozone pour avoir ressorti cette pépite à côté de laquelle je serais certainement passé à côté s’il cet excellent label ne me l’avait pas envoyé !
Grand merci, vraiment !

Tracklist :

1. Everything Starts… (1:34)
2. Wait for Me (5:43)
3. The Lost King (5:29)
4. Cthulhu Rising (3:49)
5. That Is Not Dead… (2:11)
6. Black Tide (5:48)
7. Graken (4:42)
8. Welcome to the Dream… (1:59)
9. From the Pain (4:41)
10. Shine (6:25)
11. When Worlds Collide (4:41)
12. Wärmetod (5:15)
13. Everything Ends… (1:36)
14. Wait for me (instrumental) (5:43) (bonus)
15. From the pain (instrumental) (4:42) (bonus)
16. Shine (instrumental) (6:26) (bonus)
17. Black tide (instrumental) (5:49) (bonus)

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