Temple Of Baal – Mysterium

Le 27 août 2015 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Arkdaemon - Basse, Choeurs / Amduscias - Chant, Guitares / Skvm - Batterie / Saroth - Guitares. Guest : Georges Balafas - Chant sur 'Divine scythe'

Style:

Black metal

Date de sortie:

02 octobre 2015

Label:

Agonia Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

La vache !

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce « Mysterium », cinquième album des Parisiens de Temple Of Baal, ne fait pas dans la demi-mesure !
Ils ont décidé de nous en coller plein les oreilles, c’est chose faite !
En 55 minutes pour sept titres (plus un interlude), ils revisitent ce que le black / death metal fait de mieux depuis presque trente ans.
Quelle baffe !
Sur les sept (longs, entre six et neuf minutes) titres, Temple Of Baal nous envoie régulièrement dans les cordes avec pour point d’orgue un « Hosanna » des plus réussi et addictif !

Deux ans après un « Verses of fire » plus en demi-teinte que les précédents albums, le quatuor revient avec un nouveau guitariste en la personne de Saroth (Cruxifiction, The Order Of Apollyon, Valhöll) en lieu et place d’Alastor.
Et difficile de dire si ce changement a pour conséquence un album aussi énorme mais force est de constater que, pour le coup, le quatuor nous balance un album passionnant de bout en bout, avec des titres d’une force rarement égalée.
Véritable bombe atomique, « Mysterium » nous envoie au tapis pendant presque une heure avec son black / death rapide, inspiré, malsain au possible où chacune des accélérations, chaque riff, chaque ligne vocale est un prétexte à nous asphyxier brutalement de façon divinement vicieuse.

« Lord of knowledge and death » commence calmement : dès l’intro, on sent qu’on va se prendre une méchante baffe dans les gencives et dès la troisième minute de ce morceau qui en dure la bagatelle de neuf, on est fixé : Temple Of Baal a décidé de faire fort.
Sur une musique cataclysmique, Amduscias pose ses lignes vocales, rauques et haineuses, pour nous repousser d’entrée dans nos derniers retranchements.
Si le titre se complait dans un registre très rapide et d’une intensité incroyable, un break planant vient se mêler à l’ensemble histoire de nous faire respirer un brin avant de nous coller le coup de grâce avec un final d’une féroce brutalité. Le solo de guitare, intelligemment placé avant le retour du chant sur une accélération à nous coller au siège, n’est là que pour donner un peu de clarté mélodique dans ces ténèbres musicales d’une violence inouïe.
Et n’allons pas nous dire qu’avec le tout aussi long « Magna Gloria Tua », les choses vont se calmer : non, Temple Of Baal nous envoie une nouvelle fois des riffs assassins sur lequel le chant toujours haineux vocifère sa rage sur une rythmique installée dans le full speed.
Temple Of Baal réussit l’exploit de nous coller des titres oscillant entre six et neuf minutes, parfois aux riffs répétitifs, sans jamais donner l’impression de verser dans la redondance et nous faire sombrer dans l’ennui : l’intensité de sa musique combinée à quelques breaks bien sentis suffit à rendre chaque titre suffisamment varié pour tenir l’auditeur en haleine du début à la fin.
« Divine scythe », sur lequel Georges Balafas (Decline Of The I, Drowning, Eibon) y va de sa bonne gueulante, continue sur la lancée des deux titres précédents.
Le rythme ne faiblit pas et quelques accélérations brutales dans un morceau déjà bien speed à la base nous collent un uppercut bien violent en pleine face.
Et vient le morceau le plus fabuleux de l’album : les huit minutes d’« Hosanna » représentent à elles toutes seules tout ce que j’aime dans le metal extrême !
Mystérieux, occulte, haineux, aux ambiances variées, un passage calme sur lequel le chant reste toujours aussi furieux avant que les riffs, rapides sur une rythmique mid tempo, donne une réelle profondeur à l’ensemble. Et le summum arrivant lors des « Hosanna », un refrain empli d’un côté solennel des plus plaisants sur fond de musique cataclysmique.
Le rendu est limite orgasmique : et lorsque les soli s’y mettent, ça vient de partout avant une nouvelle accélération vous collant une véritable onde de choc.
Très grand moment !

Après une bourrasque pareille, il fallait bien un moment de calme : l’interlude « Dictum Ignis » arrive à point nommé pour faire respirer l’auditeur, histoire qu’il se remette de ce qu’il vient d’entendre !
Sorte de bande-son d’une quelconque messe noire, la petite minute et demie de ce passage sonore introduit idéalement un « Black redeeming flame » plus mid tempo que le reste avec malgré tout son accélération brutale.
« Holy art thou » reste du même tonneau là où « All in your name » se veut être un final énorme avec des break à la basse renforçant un sentiment de malaise chez l’auditeur.

Avec « Mysterium », Temple Of Baal signe un des albums de black / death metal de l’année à écouter impérativement.

Juste énorme !

Tracklist :

1. Lord of Knowledge and Death (9:07)
2. Magna Gloria Tua (9:16)
3. Divine Scythe (7:17)
4. Hosanna (8:00)
5. Dictum Ignis (1:31)
6. Black Redeeming Flame (6:29)
7. Holy Art Thou (6:48)
8. All in Your Name (7:00)

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1 Commentaire sur “Temple Of Baal – Mysterium”

  1. pingback pingback:
    Posté: 1st Déc 2015 vers 17 h 54 min
    1
    Dark Night II (Chambéry, Brin de Zinc, 07 novembre 2015) | Soil Chronicles

    […] « Mysterium » est monstrueux (http://www.soilchronicles.fr/chroniques/temple-of-baal-mysterium), leurs prestations live achèvent toute forme de vie encore résistante […]

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