Soulfly – Totem

Le 16 septembre 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Max Cavalera – Chant, Guitares / Zyon Cavalera – Batterie / Mike Leon – Basse. Guest : John Powers – Guitares / Chris Ulsh – Guitares sur 10 / John Tardy – Chant sur 2 / Richie Cavalera – Chant additionnel sur 10 / Arthur Rizk – Guitares.

Style:

Groove / Thrash / Death metal

Date de sortie:

05 août 2022

Label:

Nuclear Blast Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

 

Quatre ans quand même !
Jamais Soulfly n’aura fait poireauter ses fans aussi longtemps : c’est que l’excellent “Ritual” date déjà de l’automne 2018. Va pas falloir que nos amis Brésiliens s’habituent à nous sortir un album à chaque année de coupe du monde sinon va y avoir comme de l’impatience, surtout si ces futurs albums sont de l’acabit du précédent et de celui-là !
Parce qu’autant spoiler tout de suite l’avis : ce nouvel album est une belle petite tuerie, qui confirme la qualité du précédent.

Depuis toujours, Soulfly s’est voulu atypique dans sa démarche artistique, donnant des premiers albums surfant sur les univers très neo / tribal metal pour évoluer vers un compromis entre thrash, death et groove metal.
Certains albums ont été plutôt réussis (“Prophecy”, “”Dark ages” et tous à partir de “Savages”), d’autres particulièrement indigestes (“Soulfly” et “Conquer”), le reste se contentant qualitativement du service minimum.
Malgré tout, Soulfly, c’est un son !
Un son reconnaissable entre mille, un chant emprunt de rage que seul Cavalera produit et qui fait sa marque de fabrique, et quelques intonations tribales toujours perceptibles (flagrant sur “Superstition” qui ouvre l’album).

Niveau line up, le guitariste Marc Rizzo est parti ! Qu’à cela ne tienne, John Powers (Eternal Champion, Sumerlands) et Arthur Rizk (Eternal Champion et Sumerlands lui aussi, mais également War Hungry) se prennent les guitares et les soli, expliquant le côté plus mélodique et heavy des soli (« The damage done », « Totem », …).
Et un album de Soulfly ne serait pas un véritable album de Soulfly si Cavalera n’y invitait pas quelques artistes d’horizons divers : c’est ainsi qu’on retrouve Chris Ulsh (Impalers, Power Trip, Mammoth Grinder, Devil Master, Innumerable Forms, ex-Hatred Surge) pour des parties de guitares sur le très long « Spirit animal » qui clôt l’album, titre sur lequel apparait aussi le beau-fils de Max, Richie Cavalera (Incite), pour y partager une gueulante.
Mais l’artiste qui retient particulièrement mon attention, c’est John Tardy qui pose son chant si caractéristique sur le très Obituaresque « Scouring the vile », agrémenté de soli impeccables. Quand une des voix qui décrit aussi bien le death metal vient s’acoquiner avec celle de l’ex-hurleur en chef de Sepultura, ça ne peut donner que quelque chose d’impressionnant, d’autant plus que ce titre est une des plus grosses baffes de l’album tant leurs voix se complètent sur des riffs intenses.

Dix nouveaux titres au riffs lourds, parmi lesquels le traditionnel instrumental planant « Soulfly XII » qui rappelle quel est le numéro de l’album dans la discographie respectable du groupe sur lequel il figure, qui casse la dynamique brutale de l’ensemble.
Hormis « Totem » et « Spirit animal », les titres tournent autour des trois minutes et se veulent être incroyablement in-your-face : de « Superstition » à « Rot in pain », c’est un enchaînement de brutalité que seuls les solis arrivent à atténuer… un peu !
Plus heavy mais non sans rage, « The damage done » se la joue un peu « Desperate cry » avant de repartir dans le violent.
« Totem » se veut une belle alternance entre thrash agressif et heavy metal auxquels une belle teinte hardcore vient mettre une belle claque derrière la nuque de l’auditeur.
Et c’est ensuite que viennent deux autres titres courts mais impitoyables.

Le « Soulfly XII » vient donc permettre à l’auditeur de respirer un brin avant que le très long « Spirit animal » vient clore en beauté cet album en tous points réussis : à la fois plus épique et plus extrême, ce titre montre toute la palette musicale que Soulfly est capable de nous envoyer… pleine face !

Et on peut aussi parler de cet artwork, très réussi, signé d’un artiste, James Bousema, qui risque bien de voir ses contrats se multiplier après l’excellent travail sur « Electrified brain » de Municipal Waste

Impitoyable et rude, un nouvel album qui tient ses promesses : comme quoi, c’est quelque chose d’encore possible de nos jours !

 

Tracklist :

1. Superstition (3:14)
2. Scouring the Vile (2:52)
3. Filth upon Filth (2:53)
4. Rot in Pain (2:47)
5. The Damage Done (3:58)
6. Totem (5:31)
7. Ancestors (3:10)
8. Ecstasy of Gold (3:37)
9. Soulfly XII (Instrumental) (2:34)
10. Spirit Animal (9:32)

 

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