Line-up sur cet Album
- Tom Angelripper – Basse, Chant
- Frank Blackfire – Guitares
- Yorck Segatz – Guitares
- Toni Merkel – Batterie
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
27 juin 2025Label:
SPV / SteamhammerNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Avec 18 albums dont certains excellents (“Tapping the vein”, “Better off dead”, “Decision day”, “Genesis XIX”) voire référentiels (“Obsessed by cruelty”, “Persecution mania”, “Agent orange”), des EP à la pelle parfois cultissimes (“In the sign of evil”, “Expurse of sodomy”), des lives incontournables (“Mortal way of live” en tête, “One night in Bangkok”), difficile de donner une autre description des Allemands de Sodom que celle de groupe incontournable de la scène thrash metal mondiale. En plus, la bande à Tom Angelripper reste d’une régularité redoutable, tant dans la chronologie de ses sorties (singles fréquents, EP quasiment annuel, album tous les deux-trois ans) que dans leur qualité. Oui, Sodom fait partie, avec Destruction ou le plus rare Kreator, des légendes de l’agressivité musicale teutonne !
On les avait laissé en 2023 avec l’EP “1982” en guise de suite à l’excellent album de réenregistrements d’anciens titres “40 years at war – The greatest Hell of Sodom” sorti un an plus tôt et, force est de constater que pour le premier album de nouveaux titres depuis cinq ans et le très bon “Genesis XIX”, on retrouve le quatuor en pleine forme. Chose quand même relativement rare chez Sodom, ils reviennent avec un line up inchangé. Ce line up est toujours articulé autour de l’indéboulonnable chanteur / bassiste Thomas “Tom Angelripper” Such, du guitariste originel – et revenant en 2018 après presque 30 ans d’absence – Frank “Blackfire” Gosdzik, de l’autre guitariste Yorck Segatz. Le dernier arrivé en la personne est le batteur Toni Merkel. C’est à travers ces gaillards que Sodom déverse son fiel musical ultra thrash avec “The arsonist”. On a pas moins de treize titres qui nous replongent dans la période entre “Get what you deserve” (1994) et “Code red” (1999), lorsqu’Angelripper chantait de façon plus agressive et aiguë sur des compositions ne dépassant jamais la barre des 5 minutes, avec en prime un vibrant hommage à Christian Johannes « Chris Witchhunter » Dudek, batteur jusqu’à « Tapping the vein » et membre fondateur de Sodom, trop tôt disparu en 2008 d’une insuffisance hépatique, à seulement 42 ans.
Et ici, c’est de nouveau le cas ! Les douze titres (on exclura l’intro éponyme pour ce propos) sont autant de petites bombes à fragmentations à haut potentiel destructeur et de destruction massive. Sodom ne réinvente pas son thrash metal mais il faut reconnaitre que ces titres, courts, qui privilégient l’efficacité, ont un impact encore plus intense lorsqu’ils sont joués avec deux guitaristes, contrairement aux albums précités de la période nineties du groupe. Et bon, pour être tout à fait honnête, Sodom nous fait ce qu’il fait de mieux : du Sodom. C’est immédiatement identifiable que ce soit par le timbre du chanteur ou par l’attaque des compositions, malgré les changements de musiciens.
En clair, pendant 48 minutes, le quatuor de Gelsenkirchen, continue de nous balancer son thrash metal vénéneux en pleine face avec toujours cette capacité à se montrer suffisamment varié et intense pour qu’on ne décroche jamais.
Et ce, 43 ans après ses débuts.
Chapeau bas !
Tracklist :
- The Arsonist (Intro) (1:02)
- Battle of Harvest Moon (4:12)
- Trigger Discipline (3:52)
- The Spirits That I Called (2:57)
- Witchhunter (3:13)
- Scavenger (4:01)
- Gun Without Groom (4:43)
- Taphephobia (3:42)
- Sane Insanity (4:03)
- A.W.T.F. (3:57)
- Twilight Void (4:44)
- Obliteration of the Aeons (3:53)
- Return to God in Parts (4:28)
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