Note du SoilChroniqueur (Arno) : ?/10

J’ai du mal à croire qu’il y ait encore des gens qui ne connaissent pas ROT mais admettons. Les mecs sont des superstars du Grindcore depuis 1994, ils ont tout fait tout vu tout vécu et, surtout, ont exporté leur musique sur à peu près tous les supports existants. Une galette de vomi séché pourrait être passée sur un tourne disque, vous pouvez être sûrs qu’ils seraient les premiers à sortir un truc sous ce format.

Comme son nom l’indique « Old Dirty Grindcores 2007 – 1991 » est une compilation. En revanche, ce qu’il n’indique pas c’est qu’elle contient 150 titres ! Je sais bien que c’est du Grind mais là je suis estomaqué, sans voix ! Un tiers de plus que le fameux « Altered States Of America » d’Agoraphobic Nosebleed, ce n’est pas rien ! Avec en plus une sacrée différence : les morceaux font plus de 20 secondes (l’album d’A.N. faisant moins de trente minutes).
Une fois que l’on a dit ça, on peut trouver que c’est fou, grotesque ou stupide, de toute façon qu’est-ce qu’ils en ont à battre les mecs de ROT ? Ce n’est pas comme s’ils espéraient gagner leur vie avec leur musique… La musique d’ailleurs : 100% Grind. Sale, teigneuse, galeuse, visqueuses, nécrosée, vengeresse, vulgaire, ma chronique pourrait se contenter d’être une suite d’adjectifs.
Au risque de passer pour une petite bite, je n’ai pas écouté ce disque en entier d’une seule traite, la douleur crânienne pointe son nez au bout d’environ 20 minutes d’exposition sans protection auditive. « Old Dirty Grindcores 2007 – 1991 » est donc un disque surréaliste comme seul l’Underground sait en produire : un bras d’honneur classieux.

Tracklist :
71 titres sur le premier disque, 79 sur le second, écrire tout ça serait plus long qu’écouter l’album.

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