Pyogenesis – A Kingdom to disappear

Le 5 mai 2017 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


• Flo V. Schwarz : Chant, Guitare • Gizz Butt : Guitare, Backing vocals • Malte Brauer : Basse, Backing vocals • Jan Räthje : Batterie

Style:

En voila une question qu’elle est bonne…

Date de sortie:

24 Février 2017

Label:

AFM Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 4.5/10

 

« D’où tu vas ?! » est l’interjection qui m’est venue passée l’écoute des 4 premières pistes d’A Kingdom to disappear de Pyogenesis.

Oui, ça n’a pas de sens… Mais à cause de cette panne des sens, je me suis retrouvé en rade non pas dans un bar (pas de blagues zoophiles, s’il vous plait), mais au carrefour, non pas la grande surface mais le croisement des divers chemins qui s’offraient à moi : essayer de comprendre ou opter pour la sage philosophie de leur morceau d’ouverture « Sleep is good », la procrastination, et m’en remettre au lendemain car « la nuit porte conseil ». Et ça, c’est vite dit – même s’il faut le prononcer rapidement, mais « ça », c’est vite dit quand même… et essayez de faire de même avec « Obersturmführer » ou « acide acétylsalicylique » ! La nuit porte des tas de choses froufrouteuses et aguichantes, les promesses de folies, que dis-je, de furies sexuelles torrides au coin d’un âtre, les rêves désenchantés d’un Pinocchio mais enchantés de celle qui s’assoit sur son nez en lui demandant de mentir… Bref, même après réécoute, je me suis retrouvé à mon point de départ, au risque de frôler la feuille blanche (alors que quelque chose m’avait pourtant incité à chroniquer cet album, même sans présence d’un décolleté qui me donnerait une raison minimale d’y jeter un œil… enfin une oreille… à l’album, hein…) Bon, ça nous avance pas, c’est le bordel, mais faut dire que quand tu sais même pas dans quelle direction va le groupe, dans quel genre, sur quelles idées, tu finis par te dire que dans One Direction, tout est dit dans le package et pas là.

En clair ça va flirter un peu partout sans concrétiser, comme le pauvre mec qui va se retrouver à dormir sur la béquille en sortant de boite. Débuter en fanfare, littéralement, un album, soit ! Qu’ensuite on passe à du Heavy, passe encore… mais qu’on arrive sur une piste typée deathcore, puis qu’on arrive sur de l’AOR comme RGénéral affectionne si bien (xoxoxo :P ), pour achever sur la très longue piste « Everlasting Pain » limite prog en passant par des balades acoustiques – bien foutues au demeurant – via du goth… Chez Dir en Grey, ça marche, c’est limite logique, mais là, c’est juste incohérent. Comme si un pote vous avait fait une compil’ pour néophyte du Metal en pensant bien faire et vous prenant le bas de gamme.

On va donc aviser uniquement sur le rendu sonore : je n’aime pas vraiment la voix du chanteur guitariste de ce quatuor de Stuttgart qui officie pourtant depuis 1991, même si elle n’est pas foncièrement mauvaise, l’écriture est sympathique sans être transcendante et je m’arrêterai sur un « je n’ai certainement pas compris la finalité de cet album, même sorti de l’artwork steampunk ».

« La prochaine fois, peut-être… » (Élie & Dieudonné)

A écouter… euh… oui, on va dire à écouter probablement…

 

Tracklist:
1. Sleep is good [Intro] (1:26)
2. Every Man for himself… and God against all (2:53)
3. I have seen my Soul (4:43)
4. A Kingdom to disappear [It’s too late] (3:30)
5. New Helvetia (4:04)
6. That’s when everybody gets hurt (5:24)
7. We [1848] (4:18)
8. Blaze, my northern Flame (5:08)
9. Everlasting Pain (13:14)

 

Facebook: https://www.facebook.com/pyogenesis
Site officiel: http://pyogenesis.com/
Spotify: https://open.spotify.com/user/pyogenesis-official

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