Line-up sur cet Album


Kaizer - Guitares / Alexander Kartashov - Batterie / Goliath - Chant / Morbid - Basse.

Style:

Black metal

Date de sortie:

14 juin 2019

Label:

Eisenwald

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

« Evil » la guerre, ils nous la décrivent avec une froideur en repoussant les limites de l’effrayant.
Pour leur quatrième album en presque quinze années de carrière, Panzerfaust s’attaque à un ambitieux projet sous la forme d’une tétralogie d’albums aux concepts interdépendants et n’hésite pas à nous emmener au beau milieu de fronts guerriers naviguant dans l’horreur d’un lendemain post apocalyptique, celui des charniers staliniens ou des guerres des tranchées, en passant par le fanatisme religieux…

Ils le disent eux-mêmes : “The Suns of Perdition – Chapter I : War, Horrid War” est un tour vicieux et abrasif plongé directement aux puits de l’inhumanité. Ce premier chapitre examine les épisodes malins de ce siècle passé et met en lumière le sujet difficile à travers une lentille philosophique atténuée. La synthèse qui en résulte est ce que George Orwell a décrit une fois comme une vision du futur : « If you want a vision of the future, imagine a boot stamping on a human face – forever ».
Et pour les adaptes des points Godwin et autres allergiques croyant que tout ce qui touche en matière de lyrics à la seconde guerre mondiale est forcément synonyme de fascisme, il est de bon ton de leur faire comprendre que Panzerfaust se contente de rapporter des faits historiques sur fond d’un black metal cru, vicieux, parfois lorgnant vers l’industriel ou vers le drone, tout en gardant cette froideur guerrière bien décrite par des riffs prouvant qu’on peut tout détruire dans une laideur frôlant la beauté absolue !

Ce premier volet montre d’ores et déjà que le black metal peut voir naître en son sein des œuvres ambitieuses capables de marquer l’histoire du genre : Panzerfaust ne laisse rien au hasard, chaque riff, chaque ambiance, chaque répétition, chaque ligne d’un chant vénéneux, chaque changement de rythme est là pour plonger l’auditeur dans une sensation de malaise : la guerre a eu des reporters et des photographes capables de la décrire dans ce qu’elle peut apporter de plus inhumain… Panzerfaust, eux, en à peine plus d’une demi heure, en assure sa bande son !

Epouvantable, malsain, magnifique !

Tracklist :

1. The Day After ‘Trinity’ (5:24)
2. Stalingrad, Massengrab (4:13)
3. Crimes Against Humanity (2:25)
4. The Decapitator’s Prayer (6:28)
5. The Men of No Man’s Land (13:01)

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