Ovid’s Withering – Terraphage

Le 30 août 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Cael Foster Elyssa Coultras Matthew Suits

Style:

Deathcore

Date de sortie:

20 mars 2020

Label:

Autoproduction

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

Êtes-vous fâché avec le Deathcore ? C’est un genre que vous trouvez vide de sens et d’intérêt ? Soyez tranquilles, vous n’êtes pas seuls. Moi aussi je me faisais ce constat accablant, mais c’est parce que je ne connaissais pas les Américains d’Ovid’s Withering qui ont sorti cette année, en indépendant (je ne me l’explique pas) leur quatrième album : « Terraphage« . Et ce groupe est en passe de me faire changer d’avis sur le deathcore.

Pourquoi ? Cela tient à trois fois rien : les mecs sont plus innovants que la majorité des groupes de ce genre. Maintenant, il resterait à détailler en quoi ils innovent.

D’une, le son : ils ont opté pour une production qui me fait penser à « Nothing » de Meshuggah (sans doute mon disque préféré après « Chaosphere« ) ou encore aux début de Broken Hope pour la tonalité des guitares et l’aspect mat de la batterie. Cela change des productions gonflées aux hormones animales, chacun sera libre de pointer qui il le souhaite du doigt.

De deux, les compositions. C’est vrai que les polyrythmies sont reines mais les morceaux ont tous une dimension atmosphérique proche de l’univers SF voire des passages carrément symphoniques qui confèrent une couleur originale à l’ensemble. Et sans trop savoir pourquoi, j’en viens à me dire que cette musique me fait vachement penser à la scène française des Psygnosis, Gojira (de « The Link« ), S.U.P., et d’autres dont le nom m’échappe malheureusement à cette heure.
De plus, l’écriture va plus loin qu’un alignement de rythmiques, il y a de « vrais » riffs, des plans plus mélodiques, des progressions, etc. Autrement dit : c’est varié !

De trois, le chant verse principalement dans le pur death metal, ce qui évite l’auditeur de se faire fissurer les tympans par des hurlements hystériques, voire pire : par du chant clair dégueulasse.

Bref, en un mot comme en cent, je découvre Ovid’s Withering et suis tombé immédiatement sous le charme de « Terraphage« , un disque intelligent, riche, jamais redondant.

Tracklist :

01 : Oracle
02 : Godless
03 : Spectres on the Ebon River
04 : The Bandits of Shamblekeep
05 : At the Dreadlord’s Behest
06 : Ballad of the Lycan
07 : Bloodscape
08 : Tholg
09 : Desperation
10 : Corpsemover I
11 : Corpsemover II

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