Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 8.5/10

Tout jeune sur la scène Metal extrême car actif depuis 2019, Nocturnis a sorti son premier EP cinq titres le 18 Juillet 2020 : le résultat est plutôt convainquant, voyons tout ceci de plus près (pas trop non plus car il y a encore la Covid19).

Quelques arpèges légèrement saturés et c’est parti pour « Fleshbound Incarceration », le titre qui servira d’opening : la musique s’emballe pour partir sur des riffs rapides appuyés par le hurlement de Raphael.
Excellente mise en bouche pour continuer sur un passage plus apaisant déchiré par cette voix black, les mélodies sont bien présentes et très efficaces, le tout est parfaitement exécuté.

Sans plus attendre « Everlasting Circle » prend la relève basée sur le même schéma. En écoutant ces deux titres on appréciera le travail effectué par le groupe pour posséder une véritable identité sonore et une production très léchée.

Les changements de tempos assurent au groupe de garder l’auditeur en haleine continuellement : on notera aussi la qualité de la rythmique imposée par Dirk et Christian qui font preuve tout deux d’une excellente maîtrise de leurs instruments respectifs.
Si le batteur et le bassiste sont excellents, les guitaristes le sont tout autant : leurs riffs et les solos donnent une belle envergure à chacun des morceaux.
« Predicament » en est un bel exemple.
« Dimness Of Vision » et « Gaias revenge », respectivement quatrième et cinquième titre, finiront de vous convaincre que Nocturnis ne tombera pas dans les oubliettes et qu’il faudra garder un œil sur ce combo Allemand.
« A Path To Nothingness » clôturera admirablement « Aporia » : s’il ne devait rester qu’un seul morceau, ce serait celui-là.

Bon, autant être direct : oui « Aporia » est un très bon E.P ouvrant les portes d’un avenir radieux pour Nocturrnis.
Une création à côté de laquelle il ne faut pas passer.

Tracklist :

1. Fleshbound Incarceration (4;11)
2. Everlasting Circle (6:10)
3. Predicament (5:33)
4. Dimnes Of Vision (2:48)
5. Gaias Revenge (5:00)
6. A Path To Nothingness (5:59)

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