Hypersonic – Existentia

Le 20 août 2016 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


• Alessia Rapisarda : Chant • Emanuele Gangemi : Guitare • Dario Caruso : Claviers • Francesco Caruso : Basse • Salvo Grasso : Batterie, Chant

Style:

Symphonic Power Metal

Date de sortie:

13 Mai 2016

Label:

Revalve Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7/10

 

J’aime pas les groupes au nom pompeux… Quand je lis « hypersonic », je m’attends à être aux anges, mais là…

Bon, vous aurez compris que cet Existentia d’Hypersonic ne m’a pas plus secoué que ça. C’est du bon sympho-power Metal, bien foutu, bien écrit, bien joué, avec de longs morceaux variés dans leur structure interne… mais pas du tout révolutionnaire tellement c’est ancré dans le style d’antan (et sans Robespierre !) Pour donner une idée générale, ça ressemble un peu à un mélange d’After Forever/Nightwish avec du Symphony X et du Stratovarius/Kamelot par passages. Oui, je vous donne des références de qualité car cet album l’est également… mais j’ai de plus en plus l’impression que le sympho ne sait plus évoluer ou se renouveler : des enchaînements d’harmonies prévisibles (même si efficaces), les mêmes sons (le patch de lead de clavier tellement éculé qu’on pourrait faire passer un rat entre les touches sans forcer), les mêmes voix… Quoique, ici, les interprètes italiens, sans avoir une réelle personnalité vocale, ont leur petite touche perso : un duo masculin-féminin – bon jusque là, rien d’original – aux timbres parfois confondants, celui masculin avoisinant celui de Tony Kakko (Sonata Arctica) par moment, avec des aigus bien puissants de baryton martin, et celui féminin de mezzo soprano tendant sur l’alto, proche de celui de Floor Jansen et de… Anggun et ses attaques dans les graves de sa voix. En outre, vu que ce second chanteur est également le batteur du groupe, j’avoue être curieux de savoir comment ils font sur scène, avec des parties de batterie aussi complexes.

Le groupe existe depuis 2007, c’est là un second album, après Fallen Melodies en 2011 (pour le coup, bien que plus guimauve et moins qualitatif au niveau de la prod’, je le trouve plus sympathique), et le groupe n’arrive pas vraiment à sortir du lot et briller par son originalité : c’est assez classique dans l’ensemble et la distinction éventuelle peut se faire dans l’écriture et la composition par le jeu sur les modulations, les morceaux étant souvent mouvants (mais peu émouvants) grâce à ce subterfuge. Les thématiques sont elles aussi peu novatrices (amour, sens de la vie, blablabla… avec une petite pointe de réflexion théologique). Si l’introduction orchestrale – oui, pas de grande nouveauté, mais c’est toujours efficace – intégrée au premier morceau « The first Sound of Life » laisse présager un peu de corps à ce qu’on s’attend à entendre, la suite semble bien longue et se laisse écouter sans transcender. Tant qu’à faire, vu le nombre d’années d’existence – depuis 2007 – le groupe peut se permettre d’avoir un beau carnet d’adresse et invite les copains des groupes du même genre, comme une majorité des potes de Metatrone, groupe de Christian Metal italien – surement également cet aspect théologique qui les rapproche –, ainsi que Michele Lupi de Vision Divine – y a pas de hasard, on est encore dans l’aspect catho –, le groupe sympho annexe de Fabio Leone de Rhapsody of Fire.

Bon, au moins, il semble y avoir une cohérence dans la construction de l’album, avec un alpha (« (Principium) ») et un oméga (« (… Existence) »), le développement se laisse lire comme un roman de gare de Musso.

Un album fort sympathique pour agrémenter la route de votre départ à la plage, qui se laisse fredonner par moment, mais que vous rangerez certainement à votre retour de vacances et attendant la prochaine sortie du même genre à la Toussaint pour accompagner votre départ pour un pèlerinage à Stonehenge.

A écouter en priant le Seigneur pour qu’ils nous pondent un meilleur album, moins conventionnel dans 5 ans… mais les voies de celui-ci étant impénétrables, même pendant une lovestory de vacances d’été, qui peut savoir… ?

Tracklist:
1. The First Sound of Life (Principium) (7:50)
2. The Eyes of the Wolf (5:26)
3. As an Angel (6:57)
4. Blind Sins (5:54)
5. Living in the Light (5:10)
6. Embrace Me (5:13)
7. Love Is Pain (Heartbroken) (4:16)
8. God’s Justice (6:03)
9. Life’n Death (5:52)
10. Pilgrim’s Path (2:42)
11. Prayer in the Dark (5:19)
12. The Meaning of… (…Existence) (9:37)

Facebook: https://www.facebook.com/hypersonicband/
Spotify: https://play.spotify.com/album/1MVaE1w7rSGZr3bKYEVORk

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green