Helstar – The King of Hell

Le 2 février 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


James Rivera - Chant Larry Barragan - Guitares Jerry Abarca - Basse Rob Trevino - Guitares Russell DeLeon - Batterie

Style:

Heavy thrash metal

Date de sortie:

septembre 2008

Label:

AFM Records
Allez, faute avouée étant à moitié pardonnée d’après le vieil adage ; je vous l’avoue de suite en guise d’introduction : je me suis planté allègrement sur les texans d’Helstar. Les cinq de Houston n’ayant rien pondu depuis des lustres, soit depuis « Multiples of black »en 1995 pour être plus précis, la tendance portait à croire que leur compilation de re-released, « Sins of the past » en 2007, était une révérence testamentaire. Une sorte de cadeau, de don ultime au dieu Heavy/power mâtiné années quatre vingt ; pour lequel ils ont prêché durant un quart de siècle à travers la planète entière.

Et bien que nenni messire !!! La reformation en 2006 du line up originel et la sortie de ce « best of » était tout simplement une manière de prendre la température et de se rappeler au bon souvenir des nostalgiques avant de leur délivrer généreusement ce « roi de l’enfer ». Pourtant, le singer leader charismatique du combo, le bien connu James Rivera, est on ne peut plus occupé. Entre les Distant Thunder, Vicious Rumours, Seven Witches, Destiny’s End, New Eden ou autres Dawnrider, le bougre doit être surbooké et se perdre entre splits et reformations. Il est vrai que ces dernières sont à la mode actuellement avec tous les risques qu’elles comportent. Mais les Europe, les Gun’s, les Tyketto, les Danger Danger et compagnie ayant suivi cette démarche, l’ont emprunté avec à mon goût une réussite plus que relative. Seul, le duo Roy Z Ramirez/ Rob Rock des Driver a sidéré le commun des métaleux avec un « Sons of Thunder » du feu de dieu…

Alors que penser de cet opus sous l’appellation ressuscitée de Helstar ?
Et bien tout simplement, que mise à part l’artwork cover réussi et racoleur quoique tellement déjà vu, ce retour aux affaires ne s’imposait pas. Nos ricains offrent ici un heavy/power traditionnel et vieillot sans aucunes finesses ou éléments pour nous conquérir. Des compositions à la platitude navrante, à la linéarité affligeante; ou mêmes les refrains ne parviennent pas à vous accrocher, ce qui est un comble lorsque l’on pratique ce style de Métal. Les soli guitaristiques ou riffs ne relèvent en aucun cas la sauce, et pérennisent la symbiose entre ennui et poncifs; la configuration « prod des eighties » –voulue à coup sur- cimentant le tout. Dieu que les « Burning star » de 1984 et les « Nosferatu » de 1989 très appréciables en leur temps paraissent loin; a croire que le combo a perdu toute inspiration avec l’arrivée des cheveux blancs.

Pourtant certaines réminiscences de l’âge d’or de Helstar resurgissent çà et là sur cette galette, rendant ainsi son titre éponyme ou le « The plague called man » le suivant assez attractifs. Les musicos se démènent et semblent se livrer à fond dans leur trip, mais peinent visiblement ensuite à tirer leur Tracklist vers le haut. « Caress of the dead » -déjà présente tout comme « Tormentor »dans la compile « Sins of the past » ; signes d’une inspiration profonde !!!- tient encore la route malgré les étalages de cotés convenus et calciques du genre ; mais surtout de par la prestation de James Rivera. Ce dernier est le seul atout restant en mains des Old men, et ses vocalises, surtout lorsqu’il se lâche dans les screamings, sont foncièrement incisives et ravageuses. Lui n’a rien perdu de sa superbe et son timbre n’a pas pris une ride, contrairement à la capacité d’écriture et de création mélodique du combo. Il est en quelque sorte l’arbre verdoyant masquant une forêt ravagée par le dépérissement du au feu du roi de l’enfer…

Pour en finir avec ce come back décevant, et ne pas brûler un « Sous Manowar » ayant lâché quelques brûlots agréables autrefois; on ne pourra que conseiller aux aficionados du style de se faire plaisir avec d’autres opus. Malgré toute l’expérience et la maturité qui aurait pu et du la caractériser ; la montagne Helstar accouche d’une toute petite souris, grise. Et ce, quand dans le même temps et une situation similaire, les british de Marshall « fuckin’, fuckin» Law nous fracassent avec leur Razorhead énorme, et qu’en notre bonne terre de Gaule un Lonewolf grenoblois au mieux de sa forme vous régalera comme il y a vingt ans en arrière…

Site Internet : http://www.helstar.com/
Myspace : http://www.myspace.com/helstar

MetalPsychoKiller

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