Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

De toutes les grosses sorties Black que j’ai écoutées ces derniers mois (Craft, Immortal, Marduk notamment), ce troisième album de Funeral Mist est définitivement celui qui me fout la plus grosse branlée. Maranatha (2009) avait pourtant placé la barre très haute mais Hekatomb ne semble même pas forcer pour aller bien au-delà avec ses huit titres impeccables, de l’introduction dantesque d’« In Nomine Domini » au final halluciné et bien flippant de « Pallor Mortis ».

Les trucs qui sautent immédiatement aux oreilles, ce sont la clarté et l’épaisseur du son, moins sale que par le passé, ainsi que l’accélération très nette des tempos. Ici, pas de « White Stone », Arioch fait horriblement mal sur des mesures hyper rapides (« Shedding Skin » entre autres), redouble de violence et compose ce qui est à mon sens le meilleur de Funeral Mist à ce jour.

Du coup, pour les mecs qui, comme moi, croisent les doigts depuis presque une décennie, vous allez bien foirer vos treillis tant l’attente valait le coup, pour les autres c’est l’occasion unique de découvrir l’un des plus beaux représentants du Black Métal actuel dans ce qu’il a de plus pur et majestueux.

Tracklist :

01 : In Nomine Domini
02 : Naught but Death
03 : Shedding Skin
04 : Cockatrice
05 : Metamorphosis
06 : Within the Without
07 : Hosanna
08 : Pallor Mortis

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