Eternal Idol – The unrevealed Secret

Le 17 décembre 2016 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Fabio Lione : Chant • Giorgia Colleluori : Guitare • Nick Savio : Guitare, Claviers • Andrea Buratto : Basse • Camillo Colleluori : Batterie

Style:

Death Mélodique symphonique

Date de sortie:

02 Decembre 2016

Label:

Frontiers Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10

Rhapsody, depuis une quinzaine d’année, ça vaut tous les soaps mélangés, depuis Dynastie jusqu’aux trucs brésiliens mal doublés qui passent sur France Ô.

« Bryan et Sandy doivent se marier, mais Sandy se rend compte qu’elle doit changer de nom, ce qu’elle finit par accepter. Mais Bryan semble s’ennuyer dans son couple et commence à avoir des aventures extraconjugales, d’abord tout seul avec sa main… puis il finit par partir et laisser Sandy dans son coin. Les deux se partagent la moitié des biens et recréent un nouveau couple, une nouvelle famille. Mais Steve, le nouvel amant de Sandy se rend compte qu’il se sent prisonnier d’elle et décide également de faire des trucs tout seul, jusqu’à la quitter également, en embarquant aussi la moitié des meubles. Comment Sandy va-t-elle surmonter ce nouvel échec ? D’autant que Steve semble s’être révélé, en amouraché de Bryan qu’il finit par rejoindre un instant pour faire des choses indécentes… Jusqu’où va aller cette histoire ? Jusqu’à le meurtre passionnel ? »

Et là, vous vous dites : « mais qu’est-ce qu’il nous fait chier avec son baratin, d’autant qu’il ne va pas parler de Rhapsody ! » Et vous avez totalement raison… Mais j’aime bien faire de loooongues métaphores et des images. D’autant que vous aurez certainement compris que Sandy = Alex Staropoli, Bryan = Luca Turilli et Steve = Fabio Lione. Et c’est de ce dernier qu’on ca parler dans son nouveau projet, après Vision Divine et ses participations à Kamelot et Angra, intitulé sobrement Eternal Idol, et qui enfante de son premier rejeton – félicitations aux nouveaux parents – The unrevealed Secret.

Il était temps de le révéler ce secret de polichinelle car si ça sentait déjà la rupture depuis un moment – là, je vous renvoie aux pages respectives des groupes que vous aurez logiquement reconnus, vu que ça ressemblait toujours davantage à des pages de Grazzia – ce secret « bien » caché est assez bluffant, Fabio Lione nous ayant aussi caché ce talent assez étrange d’être méconnaissable vocalement. Si je n’avions pas su, j’aura pas v’nu !

 

Eternal Idol, comme tout groupe qui se veut de l’écurie Frontiers, est un groupe italien soit de Melodic Metal, soit de Power Melodic Metal, et c’est surtout dans le premier genre qu’on va le situer grossièrement – putain de merde, c’est évident, bordel ! Musicalement, si on sent légèrement (et toujours pas dans la voix) des reliquats rhapsodiques, on va plutôt tendre vers du Nightwish tendre, période Once/Century Child, mais sans lyrique, avec une voix timbrée heavy. Quelques brins d’Evanescence en sus, qui vont très bien au teint de la seconde vocaliste, Giorgia Colleluori, ancienne chanteuse de Hollow Maze, ressemblant pas mal (physiquement) à Amy Lee, avec un grain assez nerveux au niveau vocal. On va tendre donc vers ce fourre-tout qu’est le pendant « Gothic Metal », dès l’artwork (bien) dessiné dans cet esprit – je ne fais aucune allusion à Amy Lee en parlant de fourre-tout, évidemment.

 

Oui, c’est étonnant quand on a les infos qui subjectivisent l’écoute… Mais sorti de ça – et du fait que la chanteuse bis soit plutôt… hmmm… comment dire… attrayante –, est-ce que ça vaut le coup d’y jeter une oreille ? Oui et non. C’est davantage par curiosité que je vous y renvoie, parce que certes, c’est plaisant, et pas que pour le plaisir des yeux, mais ça ne cassera pas cinq pattes à un dragon. C’est beau, c’est propre, mais rien ne passe vraiment émotionnellement… En fait, ça passe… C’est tout. Si on peut s’étonner et se surprendre à se demander : « mais finalement qui chante sur ce passage ? », c’est fort joli et parfois noir – enfin avec 50 nuances de gris principalement, faut pas abuser non plus : noir, c’est noir – et c’est hélas vraiment la seule chose qui nous sort du commun symphonico-mélodico-metalleux usuel. C’est franchement joli, quelques idées d’arrangement sympa mais rien d’inédit, et on finit malgré tout par démasquer assez rapidement le timbre de Fabio. Et on aurait bien envie que ça bouge un peu… Car si le premier morceau nous vend un peu d’énergie, la suite s’avère loooongue, elle aussi, et on se lasse au bout d’un moment.

 

Oui, en effet, j’ai mis beaucoup de « si » dans cette chronique, mais je suis sur que le groupe en a mis tout autant dans ses compositions… Et ce groupe étant frais et reposant sur une star du Metal, il va leur falloir se trouver une identité et une créativité qui leur permettra de sortir du lot et éviter de les plonger dans une masse de groupes identiques.

A écouter en lisant un roman-photo.

 

Tracklist:
1. Evil Tears (5:09)
2. Another Night comes (4:19)
3. Awake in Orion (5:29)
4. Is the Answer far from God? (5:13)
5. Blinded (4:11)
6. Sad Words unveiled (4:28)
7. Desidia (5:18)
8. Hall of Sins (4:55)
9. Feels like I’m dying (4:07)
10. A Song in the Wind (5:18)
11. Stormy Days (4:46)
12. Beyond (4:56)

Facebook: https://www.facebook.com/eternalidolband/
Deezer: http://www.deezer.com/artist/652592?autoplay=true

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