Line-up sur cet Album


  • Jacob "Ginger" Livåg - Basse
  • Alphonse Bouquelon - Batterie
  • Adrian Tobar - Chant, Guitares
  • Tobias Ozzy Lindström - Guitares

Style:

Black / Thrash Metal

Date de sortie:

26 novembre 2021

Label:

Redefining Darkness Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Si on cherche les hargneux du jour, c’est bien en Suède qu’on va les trouver, à Stockholm pour être précis.

Après une formation en 2019 et un changement de guitariste depuis, ils sortent déjà leur premier album. Avec un guitariste / chanteur qui vient du groupe de thrash / death metal The Burning Of Sodom et qui a fait ses premières armes chez les thrashers de Three Dead Finger, un deuxième guitariste qui a fait partie des non moins thrashers de Slaughtersword, on sent que les gaillards ont quelques notions d’agressivité et de vitesse.

Grand bien leur en fasse, parce que les onze titres proposés nous assène un black / thrash metal des plus purs dont les influences sont à chercher chez les grands anciens ! Chez Slayer par exemple, celui d’entre “Show no Mercy” et “Reign in Blood”. Chez Destruction bien sûr, celui d’entre “Sentence of Death” et “Eternal Devastation”. Chez Kreator aussi, celui des deux premiers albums. On peut également mentionner Sodom, Razor ou toute cette vague de groupes frappadingues qui jurent tant par la vitesse d’exécution et le blasphème que les mid eighties.

Parce que bon, on ne va pas se mentir, tout l’ensemble pue bon l’urgence et l’envie d’en découdre et de ne surtout pas coller une once de modernité dans la musique d’Eternal Evil : déjà, on regarde la dégaine des mecs. C’est qu’il y en a, des kilos de clous et de cartouches, arborant des t-shirts du “Tales of Terror” d’Hallow’s Eve ou de Helloween. Et on n’a même pas parlé de leur âge, mais, soit dit comme ça en passant, ils n’ont pas vingt ans. Seize balais pour le plus jeune. Et c’est que ça maîtrise, en plus ! Je ferais bien un tour, juste pour rire, dans la CDthèque des parents !

L’un dans l’autre, les fans de thrash metal aussi evil qu’old school vont s’y retrouver. Parce que les minots, non seulement nous font une musique qui date de l’adolescence de leurs parents, mais en plus arrivent à en retranscrire l’attitude et l’atmosphère. Cela déferle à vitesse grand V, ça ne s’embarrasse pas des masses de mid tempo et ça propose quelques petits moments qui font immédiatement penser à des plans déjà entendus. Tenez, jetez une oreille sur le refrain de “Bestial fornication” ou sur certains soli très Kerry Kinguesque (flagrant sur celui de « The nocturnal omen ») un peu partout… ça donnera une idée.

Bref, je place sans problème Eternal Evil dans les groupes à suivre. Le potentiel est déjà impressionnant pour des p’tits djeunz de cet âge-là, et leur groupe est des plus crédible. J’en connais un paquet, des quadras / quinquas restés thrashers dans l’âme qui vont y aller de leur headbanging en les écoutant !

Tracklist :

1. Succubus (3:37)
2. Bestial Fornication (2:20)
3. Terror of the Sphinx (5:11)
4. The Captors Command (2:48)
5. Minotaur of Evil (5:44)
6. The Nocturnal Omen (5:01)
7. Satanic Forces (3:55)
8. Rise of Death (2:58)
9. Eternal Evil (5:20)
10. Witch’s Spell (3:22)
11. Stab of the blade (CD bonus) (2:16)

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Chronique « Rise of death »

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