Domadora – The violent mystical Sukuma

Le 28 octobre 2016 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


Style:

Heavy psyché Rock

Date de sortie:

13 Avril 2016

Label:

Domino/Autoproduction

Note de la soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8/10

C’est l’histoire d’un coup de foudre direct : c’était en mars 2016 en première partie de Baroness que j’ai fait la connaissance inoubliable de Dora Dora (l’exploratrice), pardon c’est Domadora, un groupe parisien dont je n’avais jamais entendu parler avant ce jour-là ! Encore une fois, ma théorie se confirme, les meilleurs sont ceux dont on n’entend jamais parler ! Comme quoi, avec un bassiste, un guitariste et un batteur, on peut faire des merveilles quand on est un minimum doué et créatif.

Ce deuxième album, « The violent mystical Sukuma », débute avec un morceau 100% instrumental et un fabuleux jeu de guitare qui nous donne l’impression que chaque morceau est un long solo comme « Hypnosis » de 11 minutes (qui porte bien son nom d’ailleurs).
On passe à du pur stoner psychédélique déroutant avec « Indian Depression » qui nous fait vaciller avec ses diverses vitesses entre couplets et refrain. Par contre, le chant de « Rocking crash Hero » ne s’assortit pas du tout avec ces p**** grooves rock n’ roll et gâche en partie le morceau qui est pourtant bien plaisant. Heureusement qu’il prend une toute autre direction après 5 minutes, laissant place à une impro blues… Puis ça remonte en intensité, en folie aussi, quand les grattes pètent un plomb (c’est mieux qu’une corde) !

« Solarium » vient rattraper le coup avec cette branlette de manche de malade à faire saigner les doigts et à en tordre la guitare. J’ignore l’intérêt de faire un morceau de 16 minutes comme celui-ci alors qu’il peut très bien être découpé en deux puisque les deux moitiés n’ont absolument rien à voir les unes avec les autres (ah la la, ces zicos fan des longueurs) ; néanmoins, il est excellent, avec un pont bizarre de guitare/batterie folles qui sépare les deux.

Au milieu de nulle part (ou plutôt vers la fin précisément), Jack L’éventreur surgit et vous éventre à coup de stoner avec ce « Jack Tripping ».

On a là un album quasi instrumental, très bien composé et produit, et un groupe qui ravira les fans de Belzebong, Baroness, Monkeys ou Fasto Jetson pour ne citer que de grands noms. Comme dirait le commun des mortels : « c’est pas mal, écoutez et vous ne le regretterez pas » !

Mon top 3 : l’hypnotique « Hypnosis », « Indian Depression » et ses vitesses et énergie changeantes et le purement instrumental et envoutant « Girl with a pearl Earing ».
J’imagine qu’avec des morceaux comme ça, ils doivent en consommer des grattes, les user et les creuser à force de branler chaque case du manche ! La plus belle façon de faire la manche (ou se faire le manche).

A savoir qu’en live les morceaux ne sont que rarement des copier-coller des albums, laissant place aux improvisations. Ils trouveraient bien leur place dans un des Desertfests !

P.S: la pochette est une vraie peinture (magnifique d’ailleurs) réalisée par le défunt artiste René Pradez (RIP).

https://domadora.bandcamp.com/

Tracklist :
01. Hypnosis
02. Indian Depression
03. Rocking crash Hero
04. Solarium
05. Girl with a pearl Earring
06. Jack Tripping

https://www.facebook.com/pg/DomadoraBand

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