Line-up sur cet Album


  • BlastHagel - Batterie
  • Ghorth - Guitares, Claviers, Chant (backing)
  • CesarCold - Basse
  • Paingrinder - Chant
 

Style:

Death metal old skull !!!

Date de sortie:

Février 2013

Label:

Metal Inquisition Records

Note du Soilchroniqueur (MetalFreak) : 8,5/10

 

Enregistré par Javi Bastard au Moontower Studios responsables des sons de groupes aussi infernaux que Korgüll The Exterminator, Graveyard ou TeitanBlood, ce « The perishing empire of lies » regroupe neuf titres plus cinq interludes instrumentales de pur death metal old school à ranger entre vos vieux Asphyx, Obituary ou Inquisition pour les influences plus black metal et s’est vu masterisé par le maître Dan Swäno.

Un premier mot concernant l’artwork signée Cesar Valladares qui aura notamment illustré des pochettes de groupes comme Asphyx, Krisiun ou Anatomia.
Sous-label de No Colours Records, c’est chez Metal Inquisition Records que Decapited Christ, groupe espagnol fondé à Barcelone, a signé pour ce « The perishing empire of lies » qui risque bien de faire connaître ces quatre frappadingues au-delà des Pyrénées.
Et preuve que ce groupe a un potentiel non négligeable, ce sont les apparitions en guests de deux personnages du metal extrême qui sont venus apporter leur petite contribution, à savoir Messieurs Martin Van Drunnen (Asphyx, Hail Of Bullets, Grand Supreme, Blood Court…) et Pete Sandoval (Morbid Angel, Terrorizer), excusez du peu ! Le premier poussant ses vocalises si caractéristiques sur « Death into the crypts » et « Black rites for the white pope », le second martelant comme si sa vie en dépendait sur l’instrumental « Marching », avec également un solo de guitare de Javi « Bastardizer » Bastard du groupe de death old school Graveyard sur ce même titre.

Niveau vocaux, il est fort à parier que Paingrinder a bien étudié le petit Glenn Benton illustré tant son timbre puissant est proche de celui du maître : ajoutons à ça des riffs incisifs et tranchants, sur des tempi souvent très enlevés et on a la recette de ce qui pourrait bien être un des albums de death metal de cette première partie de l’année 2013. On pourrait même miser une petite pièce sur le fait que ce troisième album de ce groupe fondé en 2005 aura les lettres de noblesse qu’il mérite tant ce « The perishing emire of lies » est d’une richesse et d’une variété qui permet de passer quasiment trois quarts d’heure sans y trouver une quelconque longueur ni redondance.
Les dix premiers titres sont une alternance entre interludes instrumentales et morceaux complets (comme a pu l’être le « Nightmare theatre » de Exorcist en son temps) avant que les trois derniers titres, tirés de demos, avec un son restant malgré tout dans le ton de l’album.
Entre titres ultra speed à la Deicide (« Sacrificial suicide », « Burning down the holy ground », « The cannibal instinct ») et d’autres plus suffocant à la Asphyx / Obituary (« Death into the crypts » ou « Black rites of the black pope », assurément un des morceaux de bravoure de l’album), et quelques mid tempi bien sentis (« Invocation of the ancient ones », ), voire avec l’addition d’un clavier histoire de coller une ambiance des plus glauques (« The rise and decay of the chosen messiah »), les quatorze titres de cet album montrent suffisamment de variété pour tenir l’auditeur en haleine tout le long. Et quelques breaks au sein d’un même morceau (« Those who bring you hell », quel monstre de férocité en son final) arriveront à faire naître quelques pogos furieux dans les moshpits !
D’entrée, l’intro instrumentale est toute en puissance, avec des riffs certes simples mais diablement efficace avant un « Burning down the holy ground » qui démarre sur les chapeaux de roue avec une tendance oscillant entre Deicide et Inquisition, et un solo dévastateur typiquement death metal old school qui n’aurait rien à envier à un Obituary dans ses titres les plus speed.
Du grand art d’entrée !
On ne saura trop conseiller de s’écouter en boucle cet album histoire de s’imprégner de cette ambiance morbide et surtout pour y retrouver à chaque écoute un petit détail qui nous aurait échappé.

Peut-on parler d’un véritable coup de cœur ? Indéniablement oui, et c’est à nous, chroniqueurs de webzines, de pouvoir partager et faire connaître des groupes prometteurs.
Decapitated Christ, immanquablement, fait partie de ceux-là !
Et ce serait vraiment con, pour tout amateur de death metal, et par extension de metal extreme en général, de passer à côté de cet album qui pourrait bien devenir un must du genre.
Alors, vous attendez quoi ? Foncez, nom de nom !

A noter que la version digipack est limitée à 50 exemplaires et numérotée à la main.

BanCamp : http://decapitatedchrist.bandcamp.com/
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/decapitatedchrist
Myspace : http://www.myspace.com/thetruedecapitatedchrist
Facebook : http://www.facebook.com/decapitatedchrist

 

Tracklist :

1. Entering (instrumental) (1:32)
2. Burning Down the Holy Ground (3:31)
3. Collapsing (instrumental) (0:38)
4. Death into the Crypts (4:39)
5. Suffering (instrumental) (0:43)
6. Invocation of the Ancient Ones (4:00)
7. Marching (instrumental) (1:43)
8. Black Rites for the White Pope (4:19)
9. Burning (instrumental) (0:34)
10. The Cannibal Instinct (4:36)
11. The Rise and Decay of the Chosen Messiah (4:22)
12. Sacrificial Suicide (2:54)
13. The Thousand Faces of One Same Lie (6:04)
14. Those Who Bring You Hell (4:19)

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