Line-up sur cet Album


Jefferey Philip Wiedlandt (Zakk Wylde) : Chant, Guitares, Basse, Claviers / John DeServio : Basse / Chad Szeliga : Batterie.

Style:

Heavy metal / Sludge

Date de sortie:

07 avril 2014

Label:

Mascot Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10


Il n’a pas chômé depuis 1998 avec Black Label Society, le père Jefferey P. Wiedlandt, plus connu sous le nom de Zakk Wylde : avec « Catacombs of the black Vatican », il en est déjà à son dixième album.
Déjà avant ça, chez Ozzy depuis « No rest for the wicked » (1988) et toujours actif chez le Madman, l’éphémère Pride & Glory dans les années 90, des participations un peu partout et quelques apparitions dans des films, on peut dire que le gaillards est pour le moins prolifique.

Dixième album donc avec Black Label Society et le moins qu’on puisse dire, c’est que… ce n’est pas le plus réussi du lot !
Certes, les compos sont efficaces, entraînantes, donnent (souvent) envie de secouer la tête ou de chanter le refrain en même temps que les titres passent mais…
Mais il manque ce petit je-ne-sais-quoi qui fait passer cet album du statut de ‘bon album’ à celui d’incontournable.

On a la sensation que Wylde se contente du service minimum : on a en effet droit à du Black Label Society, bien fait, bien produit, mais auquel il manque ce grain de folie inhérent à ce qu’ils ont pu nous faire par le passé.
Mince, d’un groupe qui nous sort des « Mafia » (2005), des « 1919 eternal » (2002) ou autre « Shot to Hell » (2006), on est en droit d’attendre autre chose qu’un seulement bon album.
Déçu non ! Frustré peut être…

« Catacombs of the black Vatican » se veut un album plus sobre, plus facile d’accès que ses prédécesseurs, c’est peut être ce qui me ‘gène’ (bien grand mot) : l’écoute des onze (treize sur la version digipack) morceaux se veut agréable, d’une fluidité remarquable, à grands renforts de guitares lourdes, souvent grasses et des soli aux petits oignons digne d’un grand Wylde.
Proche de la douceur de compositions de groupes comme Alice In Chains, BLS nous offre des morceaux très subtils avec « Fields of unforgiveness », « My dying time », « Believe », « I’ve gone away » ou vibrants par le biais de ballades bien senties (« Angel of mercy » et « Scars »)


Des passages furieux sont malgré tout bien présents : « Damn the flood » va faire claquer pas mal de cervicales, à l’instar de « Heart of darkness » ou des très lourds « Beyond the down » et « Empty promises ».
Mais quelle idée de clore la version cristal par un « Shades of grey » aussi inutile qu’insipide qu’on aurait bien échangé contre un des deux bonus de l’édition digipack ?

A quelques exceptions près donc, l’album se meut dans un mid tempo souvent ravageur mais par trop classique par rapport à ce qu’on est en droit d’attendre de Wylde and co.
Et malgré tout, ça fait (souvent) mouche !

Service minimum, qu’on vous dit !

 

Tracklist :

1. Fields of Unforgiveness
2. My Dying Time
3. Believe
4. Angel of Mercy
5. Heart of Darkness
6. Beyond the Down
7. Scars
8. Damn the Flood
9. I’ve Gone Away
10. Empty Promises
11. Shades of Gray
12. Dark Side of the Sun (bonus)
13. The Nomad (bonus)

 

Site officiel : http://www.blacklabelsociety.com/
Twitter : http://twitter.com/ZakkWyldeBlS
Myspace : http://www.myspace.com/blacklabelsociety
Facebook : http://www.facebook.com/blacklabelsociety
Youtube : http://youtube.com/BLSOfficial

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