Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 8,5/10

La bande à Alexander Krull vient nous proposer ici le dernier volet de la trilogie « Okkult », quasiment dix ans après le premier volet « Okkult » qui remonte a 2013.
Comme les deux précédents, le groupe s’est éloigné de son coté gothic metal pour faire ce qu’il maitrise le mieux : du Death Metal qui envoie bien, mais aussi sombre et occulte.

Le morceau d’ouverture « Desecration of God » est un morceau bien Death que tu te prends dans les gencives et qui arrive juste après une intro bien sombre qu’on croirait sortie d’une ouverture comme on peut en trouver chez Dimmu Borgir
and co.
Pas de problèmes pour les gens ayant apprécié le précédent, ils seront en terrain connu.
Dès le deuxième morceau, « Fire ignites », le groupe accélère un peu le tempo et les premiers blasts font leur apparitions, ce titre pourrait nous faire penser à Morbid Angel et à la scène Floridienne sur la forme et le fond. Ca fait d’ailleurs plaisir de retrouver le groupe avec le côté brutal mais aussi technique de ses débuts.
Dans le titre « Bleeding for blasphemy », le groupe a rajouté quelques moments mélodiques qui font du bien; le refrain pourra nous rappeler Pestilence et l’album Testimony of the ancients .

« Priest of Plague », « Born to kill », « Lycanthropia » feront plaisir au « death maniacs » que nous sommes avec la très bonne voix d’Alex Krull qui reste un des meilleurs vocalistes du circuit, le monsieur est même polyvalent quand on prend comme exemple les albums « Work 80’s« .
« Malicious sukkubus » sur lequel on retrouve la vocaliste de Leave Eyes en invité mais aussi Zoe Marie Federoff, nous propose un morceau beaucoup plus Black symphonique que proprement Death Metal, mais bon, on avait des déjà des compositions de ce style sur l’opus 2.
La voix de Zoé se rapproche assez de celle du vocaliste de DImmu Borgir voire celle de Dani Filth.

La marche militaire en ouverture de « Teufelsmarsch » est plutôt bien trouvé et l’enchainement avec le morceau est juste parfait : là aussi, gros Death qui tache en vue.
Les autres morceaux sont bien construits et efficaces également.
Le label est plutôt sympa pour le coup et nous offre en bonus une version instrumentale de l’album qui reste sympa mais sans plus; c’est pas le genre de bonus qui offrira de l’inédit a se mettre sous la dent.

Un album avec une production énorme signé Alex krull : là aussi, il maitrise son sujet, le géant allemand.
La pochette signée Stefan Heilemann reste sympa mais assez cliché question style et correspond bien au concept de l’album.
N’hésitez pas a regarder les clips tournés par le groupe pour la promotion de l’album, ils sont vraiment très bons, on sent que le groupe a mis les moyens pour nous donner un excellent produit.

L’album est au final très bon et conclut de fort belle manière cette superbe trilogie.
Même si le groupe s’est essayé avec plus ou moins de réussite à d’autres courants musicaux, il faut reconnaitre que quand il revient à son style d’origine, il est excellent et reste parmi les maîtres de ce style musical…

Fans du style et du groupe, n’hésitez pas car un groupe qui a plus de trente ans de carrière et qui a encore plein choses a proposer, c’est à signaler et à soutenir .

Good job, Mister Krull !!!!

Tracklist:

CD 1 :
1. Desecration Of God
2. Fire Ignites
3. Born To Kill
4. Bleeding For Blasphemy
5. Priest Of Plague
6. Malicious Sukkubus (Feat. Elina Siirala & Zoë Marie Federoff)
7. Lycanthropia
8. Faces From Beyond
9. Cypka
10. Teufelsmarsch (Feat. Robse Dahn & Misstiq)

CD 2 :
1. Desecration Of God (Instrumental Version)
2. Fire Ignites (Instrumental Version)
3. Born To Kill (Instrumental Version)
4. Bleeding For Blasphemy (Instrumental Version)
5. Priest Of Plague (Instrumental Version)
6. Malicious Sukkubus (Instrumental Version)
7. Lycanthropia (Instrumental Version)
8. Faces From Beyond (Instrumental Version)
9. Cypka (Instrumental Version)
10. Teufelsmarsch (Feat. Misstiq) (Instrumental Version)

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