Alea Jacta – Tales of Void and Dependence

Le 21 janvier 2018 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


• Eduardo Vera "ED play" : Chant
• Alejandro Montelongo : Guitare
• Javier Arribas : Guitare
• Juan A. Suarez "krusty" : Basse
• Juan Carlos Alfonso : Batterie

Style:

Death Metal

Date de sortie:

24 Novembre 2017

Label:

Art Gates Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10

Vous avez vu la dernière mouture de King Kong, Skull Island, avec Brie Larson et Samuel L. « fucking » Jackson ? Si comme moi vous êtes de ces connards qui exaspèrent les exploitants de salles à rester jusqu’à la fin des génériques pour chopper LE petit caméo ou le petit teaser d’une suite, vous n’êtes pas sans savoir que ce qu’on attendait devrait advenir : une baston de monstres sacrés entre Godzilla et King Kong – ouais, je pas de soilchroniqueur à spoil-chroniqueur le temps d’un instant… Et là vous vous dites : « s’il nous a pris la tête avec cette référence, c’est qu’il a soit une comparaison, soit une allégorie en tête » ; et vous n’avez pas tort : prenez deux monstres sacrés du Sweddeath que sont In Flames et Amon Amarth, faites-les se confrontez et écoutez ce qui se passe… C’est simple, ça donne Alea Jacta avec Tales of Void and Dependence.

Je dirais bien que tout est dit ici mais, histoire de développer, je peux ajouter que la prod’ est au niveau des attentes – même si le son des grattes est un peu crado et améliorable, notamment aux grattes harmoniques un peu trop en retrait – et que le groupe ne se limite pas qu’à ces influences des plus notables, le chanteur ayant un timbre et des inflexions assez proches de celles de Phil Anselmo (même si la majorité du chant est claire, avec un timbre granuleux), l’influence Pantera se ressentant aussi ponctuellement dans les roulements de pédales à la batterie. Cet ajout à la combinaison précédente permet également d’ajouter un peu de groove à la lourdeur death (d’autant plus old school sur « Interdependence ») amplifiée par une basse ronde et puissante davantage typée HxC.

Les deux défauts majeurs de cet album, très bon dans son ensemble, sont des choix de mix subjectifs mais surtout un manque d’identité personnelle. Mais on se laisse très facilement embarquer par la musique, pas au point de se faire une crampe de nuque mais au moins à dodeliner (a minima sur le riff central de « Hypsteria »). On dira que c’est un premier album – après deux EPs en 2010 et 2012 et… 23 ans d’existence ! (fondé en 1994) – et que le prochain du quintette espagnol sera meilleur encore.

A écouter avec le gazouillis du chant des Canaries. Le sort en est jeté…

Tracklist :

1. Prologue (0:20)
2. Sense of Loss (3:32)
3. Anastrophe (4:28)
4. The Others in us (3:54)
5. Insight (3:39)
6. Swimming with a Lead Lifejacket (3:49)
7. Praying for… (Prelude) (0:28)
8. Your Presence (4:39)
9. Searching for a new Self (3:51)
10. Son (4:48)
11. The Loop (4:27)
12. Interdependence (4:57)
13. Hypsteria (4:38)

Facebook : https://www.facebook.com/aleajactaoficial
Soundcloud : https://soundcloud.com/aleajactaoficial
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCxHDLmT5uHjX3egPuiuOelw

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